C’est sous la thématique « Égalité maintenant » que le continent africain se joint à l’ensemble du monde pour commémorer ce 1er décembre, la journée mondiale de lutte contre le Sida. Pour Onusida, le taux d’inégalité qui permet la continuité de cette pandémie est une donnée que l’on devrait en temps normal réguler. Des inégalités de part et d’autres du globe qui pourraient être combattues par la simple volonté des uns et des autres et aussi par les politiques.
Une thématique simple et incitante
Le slogan retenu cette année se résume en deux mots. Égalité – Maintenant, une manière d’inviter les gens à se mettre à l’action et surtout de ne plus créer la grande barrière qui existe entre les personnes souffrant de cette pathologie et les non-porteurs du virus. Pour cela, les propositions de l’organe onusien sont simples. Le renfort de la disponibilité pour les patients, la qualité et la conformité de service de traitement, de dépistage et de prévention du Vih afin que chacun puisse y avoir droit comme cela se doit. L’autre grande question est celle de la réforme des lois pour que la stigmatisation prenne fin, mais aussi, le partage des technologies entre le Nord et le Sud.
L’Afrique face au Vih-Sida
le Rwanda selon l’Organisation mondiale de la santé est le pays Africain qui est à suivre. Cité en exemple, le pays de Paul Kagame a réussi à diminuer le taux de contamination par 6 comparativement aux chiffres d’il y a 15 ans. Dans cette nation, quatre personnes sur cinq qui sont atteintes du VIH sont suivies et ont leur charge virale indétectable.
Néanmoins, en Afrique selon Onusida, « les jeunes femmes restent touchées de manière disproportionnée par le VIH, tandis que la couverture des programmes spécifiques reste trop faible. Dans 19 pays africains fortement touchés par l’épidémie, les programmes de prévention combinée dédiés aux adolescentes et aux jeunes femmes sont mis en œuvre dans seulement 40 % des zones à incidence élevée du VIH. » Des chiffres qui font craindre une expansion si tout n’est pas pris en compte. Entre criminalisation, stigmatisation et discrimination, le continent africain tente de réduire drastiquement ce fléau qui gagne le terrain silencieusement, malgré toutes les mesures de prévention existantes.