Cette table ronde privée à laquelle a pris part le président de la République Paul Biya, était placée sous le thème : « Comment la finance peut constituer un atout à l’égard des défis pressants et des opportunités de l’Afrique, et contribuer à la résolution des problèmes apparemment sans solution à l’échelle mondiale ».
Le principal problème du développement de l’Afrique, c’est le financement.« L’un des freins au développement de l’économie africaine est l’épineux problème de la disponibilité des financements. Pourtant, l’Afrique dispose d’énormes potentiels en ressources naturelles. Ce potentiel reste sous-exploité, ou alors son exploitation n’intègre pas la transformation surplace qui est susceptible de générer de la valeur ajoutée, et de la richesse sur le continent. L’Afrique ne représente qu’une portion congrue des ressources financières en circulation dans le monde. Son accès à ses ressources se fait à des taux prohibitifs, et parfois à des conditions restrictives de souveraineté de nos Etats. L’Afrique reste trop dépendante de l’aide publique au développement, qui semble ne plus correspondre à nos besoins », déclare le chef de l’Etat camerounais.
Depuis Washington DC, le Président Paul BIYA propose la mise en place d’un marché africain de capitaux, adapté aux besoins de financemens spécifiques. « L’une des solutions passe par le financement de l’exploitation, et de la transformation des ressources naturelles de l’Afrique sur son sol. Pour cela, l’Afrique a besoin d’un volume important de capitaux à long terme. Il serait donc souhaitable d’œuvrer à la mise en place d’un véritable marché africain des capitaux », propose Paul Biya.
«les États-Unis vont mobiliser 55 milliards de dollars en faveur de l’Afrique au cours des trois prochaines années», annonce la Maison Blanche.