La femme de littérature pense que le pouvoir quarantenaire de Yaoundé doit céder la place à une autre expérience. « Une famille, la même confisque le pouvoir depuis 40 longues années au Cameroun, sans développer le pays. Et elle trouve anormal que je demande qu’arrive une autre expérience politique. Les voilà vent debout ! Sont-ils normaux, ces gens ? », écrit-elle.
Elle ne travaille pas avec ceux qui pillent les richesses nationales et c’est pour cela qu’elle n’a jamais demandé un poste. « Je n’ai jamais écrit au Président Paul Biya pour lui demander un poste, je ne travaille pas avec les pilleurs des caisses de l’état ! Il n’y aura pas de succession de père vers le fils. Le Cameroun n’est pas un royaume », rappelle-t-elle.
Elle vit de son travail littéraire et c’’est à partir de ça qu’elle a construit sa résidence dans la capitale économique du Cameroun. « Ma résidence de Douala a été construite avec mes droits d’auteurs ; Votre star de la brousse ne m’a jamais offert un pauvre billet d’avion, d’ailleurs, je ne le connaissais pas ! Ces calomnies ne m’empêcheront pas de crier : Il n’y aura pas de succession de père en fils au Cameroun », ajoute-t-elle.
Si finalement la succession de père en fils, ce sera un royaume décadent. « Si par pure malchance, le Cameroun devenait un Royaume où la succession se ferait de père en fils, il ne s’agira pas d’un Royaume comme l’Angleterre, mais d’un Royaume décadent où le maître mot sera pillage, vol et pédophilie. Et à cela, ensemble, nous disons Non, Niet, Jamais ! », poursuit-elle.