Pour la femme de littérature, ce sont les frustrations accumulées qui aboutissent à des révolutions. Au départ, ces frustrations sont individuelles. C’est quand elles deviennent collectives, qu’on arrive à une révolution. « Quand des dirigeants du Cameroun ne nomment à des postes importants que ceux de leur région, il est normal que naissent les frustrations. Les révolutions naissent des frustrations individuelles qui se connectent entre elles pour devenir collectives. Alors, le bourgeois et l’ouvrier se retrouvent dans les mêmes arcanes. Non au Royaume du Cameroun », écrit-elle.
Ce texte est assurément une réponse à ceux qui pensent que ces sorties multipliées et critiques sont le fruit d’une frustration personnelle qu’elle refoule.