Pour la femme de littérature, la clomnie est une stratégie pour éliminer les adversaires politiques. « De l’usage de la calomnie comme mode d’élimination de tout adversaire politique au Cameroun Au Cameroun, on dit, on ne prouve pas. Tel a pris une mallette d’argent ; tel autre aurait pris un sac bandjock rempli de billets de dix milles ! Ainsi tout adversaire politique du régime en place est sali. Des ooh, il a pris des caisses d’argent ! Des ooh, il a mangé avec eux ! Des oooh, il est aussi corrompu qu’eux ! », écrit Calixthe Beyala sur Facebook.
« Arrêtez d’accuser injustement vos leaders politiques »
Les leaders politiques de l’opposition n’ont pas accès aux caisses de l’Etat et les accuser s’est fait le jeu du régime quarantenaire. « Mes chers compatriotes, aucun membre de l’opposition n’a un accès direct aux caisses de l’état en dehors des membres du gouvernement ! Arrêtez d’accuser injustement vos leaders politiques car vous faites en réalité le jeu de ceux qui nous font du mal depuis plus de 40 ans », précise-t-elle.
« Faites front commun avec ceux que vous soutenez ! Ils vous disent que tel a pris de l’argent ? Qu’ils vous en montrent la preuve, soit audiovisuelle, soit écrite ! Parce que tout le reste est pure distraction. C’est avec cette méthode qu’ils ont miné tout le Cameroun ! », ajoute-t-elle.
Elle invite ses compatriotes à renouveler leur confiance aux leaders politiques de l’opposition. « J’ai dîné avec tous les dirigeants français, cela signifie tout simplement qu’on avait des échanges politiques. Le cas du Cameroun ne saurait être différent ! Renouveler votre confiance à vos leaders », propose-t-elle.