in

Petit Pays sur Rfi : « Le drame d’Eséka, c’est la faute à la nature »

Petit Pays et Claudy Siar

Le chanteur Camerounais était l’invité de l’émission Couleurs Tropicales de Claudy Siar sur Rfi le mardi 01er novembre 2016 pour la présentation de son single « Peur dans la cité ».


Petit Pays et Claudy Siar
Petit Pays et Claudy Siar – DR

Alors que pour beaucoup cette chanson qui fait du grand bruit sur les réseaux sociaux est un cri d’indignation contre le pouvoir en place au Cameroun, Petit Pays a tenté d’expliquer que son titre « Peur sur la cité »  n’indexe personne, « Je ne suis pas un artiste engagé » a-t-il rajouté. Pour ce qui est du drame d’Eséka, « c’est la faute à la nature et ce n’est qu’une parenthèse utilisée dans cette chanson. » a-t-il confié au micro de Claudy.

Rétropédalage de Petit Pays ?

Quelques jours avant cette sortie sur les antennes de Rfi, le chanteur était invité au Journal Télévisé de canal2 international au Cameroun et rappelait que son album s’adresse à toute l’Afrique et pas au Cameroun seulement. Rajoutant être au courant de la tragédie d’Eséka avant que celle-ci ne se produise : « Je suis en contact avec les esprits » confiait-il.

Pour approfondir :   Locko et Mink’s figurent dans la liste des artistes africains à suivre en 2017 par MTV Base Africa

Des déclarations qui continuent de surprendre les mélomanes: « Pourtant les paroles de sa chanson disent le contraire. Tsuip ! C est un dégonflé. » Lance un internaute. « C’est un sans confiance! Ses amis ont menacé de couper les vivres.» ajoute un autre. « Pas étonnant je savais quil defaire comme avec gnokser lol un mec qui n’assume jamais ». Pour le journaliste Dania Ebonguè, ce discours de Petit Pays est « déroutant », affirme t-il sur con compte facebook.

Quelques extraits de la chanson

Pour approfondir :   L’artiste Camerounaise Mama Nguea est morte

 « Tout le monde est castré, tu as castré tout le monde. Tu as utilisé et détruit ton entourage pour régner seul et la famille n’a plus de sens. Beaucoup d’innocents sont en prison… Le seul endroit où les humains marchent avec la tête en bas et les jambes en l’air… Nul n’a le droit de se prendre pour Dieu… Tôt ou tard tu vas payer. »

« Eséka, Assia, ce n’est pas de votre faute… Hommage à tous les disparus, les innocents disparus d’Eseka.».


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vincent BOLLORE, le 2 avril 2015, Lyon, France - Crédit photo: Robert DEYRAIL/GAMMA-RAPHO

Eseka – Cameroun : Les paiements ont commencé pour les familles des victimes, tous les détails

Africa 4 tech

Africa 4 tech : 50 innovateurs africains vantent leur savoir faire au Maroc