Loyauté et fidélité pour le parti
Le désormais ex-militant du Pcrn dit avoir servi le parti avec loyauté et fidélité. « Pendant plusieurs années de militantisme en qualité de vice-président chargé du numérique et des activités génératrices de revenus, je me suis donné avec loyauté et fidélité pour les causes du parti », écrit-il. « Malgré tout, j’ai décidé de quitter le parti parce qu’il n’incarne plus mes espérances et mes aspirations », ajoute l’ex cadre du parti de Cabral Libii, député de la nation.
Il dit avoir été victime d’abus. « Ma plus grande déception vient de l’issue des dernières consultations électorales où mes camarades de la base dans la commune de Galim dans le département des Bamboutos m’ont sans foi abusé », indique Olson Bao. « Dans ce climat qui devenait de plus en plus invivable, il devient très difficile pour moi d’élaborer avec sérénité mes ambitions politiques pour un Cameroun prospère », poursuit-il.
Ci-dessous, le texte qu’il a écrit après sa démission à ses ex-camarades
Très chers Ex-camarades,
Chers compatriotes,
C’est avec une grande tristesse que je vous annonce avoir déposé, ma démission de mes fonctions de Vice-président en charge du Numérique exercées depuis le 2018 au sein du PCRN (Parti Camerounais pour la réconciliation nationale).
C’est vraiment avec une beaucoup d’émotion que je prends congé du PCRN, parti qui m’a vu naitre en politique depuis l’association 11 millions de citoyens.
Je sais que vous vous interrogez tous sur les raisons qui m’ont poussée à prendre une décision aussi difficile et aussi improbable.
En vérité je suis de ceux qui pensent qu’au-delà des chapelles politique, l’appartenance à tel ou tel autre parti politique ne devrait pas nous empêcher d’œuvrer chacun en sa manière au développement de notre pays. Nous sommes avant tout des Camerounais, de jeunes Camerounais patriotes, tous aussi talentueux les uns que les autres et avons le devoir de nous mettre ensemble pour bâtir le Cameroun de nos rêves. Ce Cameroun dont nous rêvons tous ne pourra néanmoins se construire qu’avec des dirigeants hommes et femmes intègres, dont la probité morale ne souffre d’aucune contestation. Nous avons le devoir de mettre tout en œuvre pour identifier cette race de dirigeants et isoler les brebis galeuses.
Mon histoire, vous la connaissez, elle s’écrit désormais au Cameroun après plus d’une vingtaine d’années passées en Suisse et en France, j’ai décidé de rentrer m’installer définitivement au bercail avec ma famille, je compte y passer le restant de ma vie et œuvrer contre vents et marrées à la transformation de mon cher et beau pays.
Je crois vraiment en ce rêve et je prie le tout puissant qu’il me permette de vivre ce Cameroun, où les jeunes auront tous un emploi qualifié, où la sécurité sociale sera offerte à tous les citoyens, où plus aucun enfant ne pourra plus vivre à plus de 5 Km de son école, où l’eau potable et l’énergie électrique ne seront plus un luxe pour aucune famille, où les services administratifs seront tous digitalisés pour recevoir avec dignité et efficacité l’ensemble des citoyens. Oui je crois en ce Cameroun où la sécurité règnera dans l’ensemble des cités du pays, où les routes goudronnées traverseront toutes les cités de plus de 5000 habitants, où les industries de transformation de produits locaux fleuriront partout à travers le pays.
Ceci est le combat d’une vie, c’est mon combat, c’est notre combat à tous.
A tous mes ex-camarades, mes sincères vœux de succès politique pour l’année qui s’ouvre sur un horizon mouvant et prometteur de passionnants débats politiques dans notre cher et beau pays.
Je garderai une tendresse particulière pour ces premiers pas politique parsemés de rencontres attachantes et/ou improbables.
Vive le Cameroun
Atinbop Olivier alias Olson Bao
Le Buldozer du Cameroun
Digne fils Mangwa