L’assassinat du journaliste Martinez Zogo fait encore la Une de la presse ce matin. L’on apprend notamment que des hautes responsables de la Direction générale de la Recherche extérieure (DGRE) ont été auditionnés au Secrétariat d’Etat à la défense (SED) dans le cadre de cette affaire. Le quotidien Mutations fait le point de l’enquête en sa page 5.
InfoMatin de ce matin titre « Assassinat de Martinez Zogo : Les israéliens du BIR s’invitent dans le dossier ». Selon les informations de ce journal, la procédure est menée dans le cadre de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, dont le corps a été découvert dans la matinée du 22 janvier. L’audition de Léopold Maxime Eko Eko fait suite à celle du lieutenant-colonel Justin Danwe, directeur des opérations à la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), qui aurait piloté l’enlèvement, la séquestration, la torture et le meurtre du journaliste. L’interpellation du maître espion est la première avancée notable d’une enquête qui tardait à s’ouvrir. Le film de l’audition est à lire dans InfoMatin de ce matin.
12 jours après la découverte du macchabé à Ebogo 3, à 15 km de la ville de Yaoundé, écrit Diapason de François Mboké, les premières arrestations ont commencé. Notre confrère fait également savoir que le commissaire divisionnaire Léopold Maxime Eko Eko, patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), le service de contre-espionnage camerounais, a été entendu le 1er février au secrétariat d’État à la Défense.
Le Jour de ce jour parle aussi de l’assassinat de Martinez Zogo et indique qu’une vingtaine de journalistes, artistes, écrivains, universitaires, dans une tribune au journal français Le Monde, exprime leur « stupéfaction », non sans faire part de leur « vive préoccupation face à la tournure violente du débat public ». Ils dénoncent le fait qu’à date, « aucune information officielle n’a été donnée par les autorités sur le déroulement de l’enquête. Ainsi, les forces obscures d’oppression qui sont les instigatrices de ces crimes perpétuent-elles une longue tradition de banalisation de l’impunité et d’acceptation de l’atrocité visant à faire peur et à détourner les citoyens de leur devoir de veille sur la qualité de la gestion des affaires publiques ».
Défis Actuels nous apprend pour sa part que dans le cadre du programme économique et financier appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC) et le Mécanisme élargi de crédit (MEDC), le Fonds monétaire international (FMI) devrait bientôt verser environ 74,6 millions de dollars, soit près de 45,06 milliards de FCFA au cours du dollar actuel, annonce un communiqué de l’institution de Bretton Woods. Le Cameroun aura accès à ce financement une fois que la 3e revue de ce programme, débuté le 5 janvier, « sera formellement achevée par le conseil d’administration du FMI en début mars 2023 », fait savoir le journal.
Très chers abonnés, cette revue de la presse prend fin ici ce matin. Un plaisir de vous avoir servi. À demain pour la dernière sortie de la semaine.