Dans la correspondance adressée au président du Pcrn, le Sous-préfet demande surseoir cette réunion à cause du flou entretenu autour de cette supposée réunion publique annoncée pour le 12 février 2023 et qu’il ne peut pas prendre le risque d’accepter la tenue de ladite réunion dans son territoire de compétence.
POURQUOI CABRAL APPELLE-T-IL À LA MOBILISATION ?
Il faut absolument mettre un terme au voile de violence qui recouvre désormais le Cameroun.
Cabral Libii met sa casquette d’élu de la Nation pour interpeller ses compatriotes, par delà les chapelles politiques, les cloisons opposition-pouvoir, les catégories socio-professionnelles, les appartenances culturelles et religieuses diverses et variées.
L’idée est de nous interroger tous ensemble sur le sens que nous donnons aujourd’hui même à l’idée que nous nous faisons de notre pays.
Est-ce un grand pays ou est-ce une sorte de jungle où règne la loi du plus fort ou du plus malin à un moment donné ?
Le prétexte de cette grande communion – qui n’est pas un meeting politique, je le répète – est bien entendu l’assassinat lâche et sauvage du journaliste Martinez Zogo.
Il ne s’agit pas d’une démonstration de force ou de popularité. Il est question de nous poser un moment, à l’esplanade même du Stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, pour interroger le sens de notre histoire commune, à l’ombre de tous ces martyrs morts pour que cesse la violence qui s’abat sur notre peuple depuis tant de nuit sombres.
L’administration camerounaise est face à ses responsabilités. D’elle dépend le succès de ce rassemblement populaire d’envergure nationale. Elle doit en garantir la sécurité.
Sortons donc en masse le 12 février prochain. Sortons comme un seul peuple, une seule Nation dire que le Cameroun est une terre d’espérance.
Sortons dire que sur nos terres, aujourd’hui plus que jamais, la vie humaine est notre bien commun le plus sacré.
William Bayiha, Conseiller à la communication du cabinet parlementaire de l’hon. Cabral Libii