Interpellé le 06 février comme le principal suspect Jean Pierre Amougou Belinga, Maxime Eko Eko est toujours en détention. Selon Boris Bertolt, la DGRE souhaite contrattaquer pour obtenir la libération de Maxime Eko Eko. « Le patron de la DGRE, Maxime Eko Eko est détenu depuis deux semaines dans les locaux au SED sous prétexte qu’il serait impliqué dans l’affaire Martinez Zogo. Justin DANWE, Le directeur des operations, principal témoin de l’accusation affirme que son patron était au courant. Les enquêteurs disent avoir des preuves que l’une des voitures de l’opération aurait participé au commando qui a enlevé et assassiné Martinez Zogo », note Boris Bertolt.
Absence de preuves concrètes ?
« Pour certains agents de la DGRE, il ne s’agit pas de preuves directes. Ainsi, depuis plusieurs jours, la résistance s’organise au sein de la piscine. Dans un message en circulation auquel nous avons pu avoir accès on peut lire : « Nous ne devons pas accepter cette manipulation à grande échelle qui vise simplement à remplacer un travailleur acharné au service de la nation », ajoute-t-il. « Nous allons également nous organiser pour publier des informations jusqu’ici classées top – sécrètes sur des membres du gouvernement : leurs maisons, leurs petites, leurs comptes bancaires, leurs magouilles. Trop c’est trop », lit-on. Un affaire loin d’avoir servi son dénouement.