Accusé de complicité à la torture par aide dans l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, Jean Pierre Amougou Belinga est en détention préventive à la prison centrale de Yaoundé depuis plusieurs semaines. Certains de ses soutiens, font circuler la rumeur selon laquelle il sera libéré le 13 avril prochain par la Cour d’appel.
Une probabilité qui interroge des personnalités qui suivent de près ce dossier. «Amougou Belinga sera-t-il libéré le 13 avril ? Peut-on accorder la liberté conditionnelle à quelqu’un accusé de meurtre ?», questionne l’écrivaine Calixthe Beyala dans une première publication. « Les soutiens du serial killer, jubilent. Ils pensent qu’on va libérer Amougou Belinga à la cour d’appel. Seigneur, la naïveté de ces gens me laisse interloquée. On ne libère pas quelqu’un accusé de meurtre ! A moins que le Cameroun soit une bananeraie !», écrit-elle dans une seconde.
Comme la romancière, le lanceur d’alerte Paul Chouta formule la même hypothèse. « Certains soutiens de Amougou Belinga jubilent déjà qu’il sera libéré d’ici là par la cour d’appel », dit-il.
Les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga déboutés par la Cour d’appel
Comme relayé précédemment par Lebledparle.com, les avocats de Jean-Pierre Amougou Belinga n’ont pas obtenu gain de cause auprès de la Cour d’appel pour la demande de libération conditionnelle de leur client.
Les dispositions du code de procédure pénale sont claires :
Quand la peine encourue est soit l’emprisonnement à vie, soit la peine de mort, la liberté sous caution ou sous garantie est formellement proscrite.
En l’espèce, Monsieur AMOUGOU BELINGA est inculpé pour une infraction pour laquelle la peine encourue est l’emprisonnement à vie.