Avec un potentiel de transformation d’au moins 50 tonnes de manioc en farine panifiable. Plus de 1200 hectares de surfaces sont déjà acquis à cet effet dans le Noun. L’ambition est de Manioc Cam, un projet porté par son promoteur Joseph Nguessie. Les chefs traditionnels du Noun, les élus locaux et les autorités administratives de la région de l’Ouest ont marqué leur adhésion « sans réserve » à cette initiative qui arrive à point nommé, notamment à l’heure de l’import-substitution. C’était à la faveur de la tournée de présentation dudit projet entamée depuis hier. Ce jeudi, la délégation conduite par le PCA du Manioc Cam a reçu l’onction du Conseil régional de l’Ouest. D’ici 2025 donc, les populations locales, nationales et internationales pourront goûter aux délices du manioc made in West avec tous ses dérivés alimentaires.
Une deuxième usine de transformation de manioc après celle de Ngoulémakong
Utracom, entendez Unité de transformation et de commercialisation du manioc de Ngoulémakong. C’est l’appellation de l’unité de transformation d’une capacité de 7 à 8 tonnes par jour, que le ministre des Pme, Laurent Serge Etoundi Ngoa, avait inauguré dans cette localité du Sud-Cameroun, en 2015, en marge de la fête du manioc dont Ngoulémakong est l’un des principaux bassins de production du pays avec ses 7600 tonnes annuelles.
Le gouvernement camerounais, à travers le Programme d’appui à la création et au développement des Pme de transformation agricole (Pacd/Pme), piloté par le ministère des Pme, avait investi 36 millions dans la mise en place de cette unité industrielle spécialisée dans la production du tapioca, farine de manioc très consommée au Cameroun et dans certains pays voisin tels que le Nigéria.
Super je fait mes travaux dans le noun j ai actuellement plus de 7hectares de manioc recherche un bon partenaire