Commençons ce matin dans le secteur bancaire. EcoMatin de ce matin indique en sa grande Une que la filiale camerounaise de Société générale, a réalisé un bénéficie d’un peu plus de 23 milliards de FCFA en 2022. Selon notre confrère, il s’agit d’une grosse performance, accomplie dans un contexte national et international particulièrement difficile. « Elle a été soutenue par une croissance de 11% des revenus de la banque tiré par le dynamisme des activités de Trade Finance et Change et la concrétisation d’importants deals sur le corporate. Société Générale Cameroun, apprend-on, a également relevé ses financements aux particuliers dont 18% de croissance enregistrée sur les encours de crédits à l’habitat » peut-on lire. Sur le marché domestique des capitaux la banque a souscrit à près de 35% des valeurs émises par le Trésor camerounais au cours de l’année 2022.
La brouille diplomatique entre le Cameroun et le Tchad est au menu de plusieurs journaux en kiosque ce jour. En effet, le Tchad a décidé de rappeler son ambassadeur au Cameroun pour consultation suite à une affaire liée à la gestion des hydrocarbures par les deux pays. Mutations dans son édition en kiosque tente d’apporter une grille de lecture à cette actualité. Si l’on s’en tient aux données contenues dans le journal, c’est la signature d’un accord d’achat entre le Cameroun et Savannah Energy, qui est à l’origine du problème entre N’Djamena et Yaoundé. Les détails à lire dans les colonnes de Mutations.
L’Économie de Thierry Ekouti ne se soustrait pas de cette actualité dans ses pages ce matin. Dans une analyse fortement poussée, le journal explique comment des contrats pétroliers ont créé une crise diplomatique entre le Tchad et le Cameroun. En d’autres, le Tchad accuse le Cameroun de pactiser avec la société que le Tchad rejette, en rachetant 10 % de ses parts, pour un montant de 44,9 millions de dollars, soit environ 26 milliards de francs CFA. Outre ce dossier, le Tchad, dans le processus de nationalisation de la gestion de son pétrole, validé par le parlement de transition et promulgué par le président Mahamat Idriss Deby, fin mars, a décidé d’acquérir « de commun accord » les 30 % des parts de la compagnie malaisienne Pétronas, qui, avec Exxon et l’Etat tchadien, cogéraient le secteur pétrolier du pays.
EcoNews nous apprend ce matin que le ministre des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat du Cameroun Achille Basiliken III a participé le 18 avril 2023 au Forum CIAN-Afrique tenu à Paris en France. Dans sa communication, Achille Bassilekin III a tenu à valoriser les richesses du Cameroun en insistant sur la grande diversité géographique, économique, humaine et culturelle de ce pays. De plus, plus que par le passé, les conditions sont réunies pour faciliter la percée des investisseurs dans de nombreux secteurs et leur garantir un excellent retour sur investissement.
Weekend Info parle de l’affaire Martinez Zogo et nous apprend que le bâtonnier Charles Tchougang, avocat de Jean-Pierre Amougou Belinga a refusé de rencontrer l’envoyé de Reporters Sans Frontières au Cameroun. Me Charles Tchougang, chef de file des Avocats de Jean Pierre Amougou Belinga a refusé de recevoir Arnaud Froger, en séjour au Cameroun. Le responsable de Reporter Sans Frontières voulait à tout prix rencontrer le célèbre Avocats pour avoir les informations sur l’affaire Martinez Zogo. Selon le journal, Me Tchougang a posé quelques exigences: qu’il fasse amende honorable quant à ses premières déclarations et révélations, qu’il reconnaisse publiquement qu’il a été manipulé et surtout qu’il présente ses excuses à l’opinion, à la justice camerounaise, et à Jean Pierre Amougou Belinga. C’est à lire dans le journal.
On termine avec L’œil du Sahel qui renseigne ce matin que le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, a signé, jeudi 20 avril 2023 à Yaoundé, un protocole d’accord avec le directeur général de la société britannique Savannah Energy, Andrew Knott, un protocole d’accord pour le développement du projet hydroélectrique de Bini à Warak (75 MW). La signature du document a eu lieu en présence du Haut-commissaire du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord au Cameroun, Christian Dennys McClure. Avec cet engagement, le gouvernement camerounais semble rompre le partenariat avec la Chine, qui s’était engagée initialement à financer et construire ce barrage de 75 MW pour améliorer l’accès à l’électricité dans le septentrion. Le projet a connu des difficultés avec la Chine.
Chers abonnés, c’est ici que prend fin cette revue de la presse ce matin. Merci d’avoir été des nôtres. À demain pour une nouvelle édition de la revue de la presse camerounaise.