Après 6 mois d’emprisonnement pour Parfait Siki Awono et d’acceptation de liberté provisoire son confrère Alex Gustave Azebazé salue cette issue et lui souhaite un bon retour chez lui.
Bon retour parmi les tiens, Parfait Nicolas Siki Awono
Je salue la liberté retrouvée de notre frère et confrère Parfait Siki. C’est une indication que nos autorités, judiciaires notamment, comprennent que l’application rigoureuse et depersonnalisee des dispositions législatives en matière de procédure pénale est une nécessité pour construire la confiance des citoyens en général, des journalistes en particulier, autour des institutions de régulation sociale.
En cette veille de célébration de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse (JLPM), la 30ème du genre depuis 1993, c’est un signe positif pour cette profession quand bien même les ennuis de notre confrère ne seraient pas directement liés à son exercice professionnel.
En tant que citoyen, journaliste et défenseur des droits humains, je trouvais inapproprié que ce compatriote soit mis sous mandat de détention provisoire à la prison pour des infractions présumées relevant du juge correctionnel.
Que le juge d’appel ait fait une bien meilleure lecture et application de la loi de procédure que le juge d’instance, est dans le bon ordre des choses. Mais c’est une indication d’une manière de facilité dans certaines instances à priver les citoyens de leur liberté quand bien même ils disposeraient de l’essentiel des garanties légales.
L’esprit de notre code de procédure pénale à l’élaboration duquel nous participames avec excitation est ainsi généralement bafoué par des autorités judiciaires vidant l’objectif d’un état de droit où la liberté est et doit rester la règle, la étant détention l’exception. Sauf évidemment en matière criminelle.
AGA