C’est une décision du juge Gilbert Schlick ce jour à la cour d’appel du Centre. Le journaliste et ancien secrétaire général de la Fecafoot pourra désormais comparaître libre dans l’affaire qui l’oppose à l’instance faîtière du football camerounais.
L’égalité dans la défense
Ses premiers mots après sa mise en liberté ont été adressés à ses soutiens, mais aussi sous cape, à Samuel Eto’o, président de la Fecafoot. « Je peux désormais défendre mes droits à égalité de chances avec celui qui m’accuse », déclare-t-il à la presse.
La liberté provisoire accordée à l’ancien directeur des rédactions de l’Economie quotidien est salué par ses confrères qui se sont mobilisés ce jour au tribunal pour lui apporter son soutien comme au début de l’affaire qui l’oppose à la Fecafoot. Parmi les confrères heureux figure Jean Pierre Nka. « La décision de laisser « Mon Père » Parfait Nicolas Siki Awono de comparaître libre dans cette histoire avec la Fecafoot est un signal fort en cette veille de 3 Mai, Journée de la Liberté de la presse. Que vive son journal qui a sa place dans notre environnement médiatique », écrit son ancien collaborateur sur Facebook, comme l’a constaté Lebledparle.com.
Alex Gustave Azebazé a aussi exprimé sa satisfaction pour la mise en liberté de son confrère, comme l’a rapporté Lebledparle.com.