La patiente s’appelle Dame Rougayatou Goni et a 23 ans. À l’hôpital, elle a subi une série d’examens prescrits pour déterminer les soins nécessaires. Cependant, les résultats de ces examens ont été remis avec retard par le service de laboratoire, malgré les demandes insistantes de la famille. Finalement, c’est une infirmière qui a récupéré les résultats aux alentours de 16 heures, rapporte nos confrères de Cameroun Actuel. Vers 18 heures, le même service de laboratoire est revenu effectuer des prélèvements sur la main de Dame Rougayatou Goni en coupant une partie de sa peau, puis au niveau de ses oreilles en appliquant une pression insistante jusqu’à ce que du sang apparaisse.
Des accusations devenues récurrentes dans les hôpitaux camerounaises
Lorsque la famille a demandé des explications, le personnel médical est resté silencieux. La famille affirme que Dame Rougayatou Goni se portait très bien et était consciente avant ces procédures. Ces événements suscitent de graves préoccupations quant à une éventuelle implication dans le trafic d’organes. Pour l’heure, il s’agit d’allégations qui n’ont pas encore été confirmées. En rappel, ce n’est pas la première fois que des accusations similaires sont portées à l’endroit d’une institution sanitaire. L’hôpital général de Yaoundé a également fait face à des accusions de trafic d’organe sur une jeune patient en 2021 comme l’avait relayé Lebledparle.com.