Au lendemain du discours du président du Cameroun, dans ses vœux de nouvel au peuple camerounais, ses propos créent de la polémique au sein de l’opposition politique. Le député SDF, Joshua Osih évoque l’apartheid, pour comparer la situation actuelle de notre pays à celle de l’Afrique du Sud, lors de la ségrégation raciale qu’il a connu.
« LE CAMEROUN EST UN ET INDIVISIBLE ! », martelait le président de la république son excellence Paul Biya, par deux fois lors de son traditionnel discours de fin d’année à la nation camerounaise .Suite à ce discours, le premier vice-président du Social Démocratic Front (SDF), très présent dans les régions anglophones du pays, a indiqué qu’il voit le Cameroun d’aujourd’hui, comme l’Afrique du Sud à l’époque ségrégation raciale appelée apartheid comme le rapporte Radio France International (RFI).
Comme à l’accoutumée, le porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary, a réagi au propos de Joshua Osih sur les antennes de RFI. Selon le ministre de la communication : « nous sommes un pays bilingue où les deux langues sont parfaitement acceptées. » Et comme tel, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement se pose la question de savoir : « comment peut-il comparer notre pays à ce qu’était l’Afrique du Sud. »
Le dialogue existe et le député de la nation dans la région du Sud-ouest ne peut pas parler d’apartheid. Le Mincom justifie cela par le fait que : « la société civile, l’administration, le gouvernement, le clergé, les uns et les autres se retrouvent, se rencontrent, discutent. » bien plus, le ministre, porte-parole du gouvernement trouve excessif Joshua Osih dans sa comparaison.
Issa Tchiroma Bakary, par ailleurs homme politique, président Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC) parti d’opposition proche du pouvoir, taxe le premier vice-président du SDF, d’opposant au gouvernement et affirme que : « rien de ce que le gouvernement fait n’a de grâce à leurs yeux. » le Micom finit son intervention au micro de RFI, en soulignant que : « l’apartheid, le Cameroun n’en a jamais connu et grâce à Dieu n’en connaitra jamais. »
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