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Arsène Tema Biwole intègre la Massachusetts Institute of Technology

Le physicien camerounais Arsène Tema Biwole intègre la MIT (Massachusetts Institute of Technology) pour continuer ses travaux de recherche en fusion nucléaire, a appris Lebledparle.com.

Arsene Tema Biwole MIT

Le jeune  physicien a l’ambition, depuis plusieurs années, de contribuer à la création d’un soleil artificiel devant servir de source d’énergie illimitée pour la planète.  Au MIT il travaillera sur le concept  Tokamak SPARC, financé entre autres par Bill Gates, et destiné à prouver d’ici 2025 la faisabilité de l’énergie des étoiles sur la terre.

Le MIT est considéré comme une des meilleures universités américaines (classée 6ème américaine par Forbes en 2022).

Lebledparle.com vous propose de lire l’éloge de Wilfried Ekanga

Arsène Tema Biwolé

ENCORE ET TOUJOURS LUI !!!

Ce midi, mon ami Tema Biwolé m’a écrit pour me dire : « Lopaire, j’entre au M.I.T. C’est un moment historique pour nous ». Et puisque je n’aime jamais me réjouir seul quand il s’agit de lui, j’ai décidé comme à mon habitude de partager avec vous un aperçu des prouesses de ce jeune Camerounais, génie de la physique moderne.

Pour commencer, le M.I.T. ( Massachusetts Institute of Technology ) est un établissement universitaire basé à Boston, aux Etats-Unis, dans l’Etat qui porte son nom. C’est à coup sûr le plus prestigieux centre de formation du monde dans le domaine des sciences physiques et technologiques. En 2023, l’institut compte à son actif plus de 90 prix Nobel, dans les domaines les plus variés. Il a notamment vu passer sur ses bancs un certain Koffi Annan, Secrétaire Général des Nations Unies de 1997 à 2006, mais surtout l’astronaute Edwin Buzz Aldrin, deuxième homme à avoir marché sur la Lune, aux côtés du célèbrissime Neil Armstrong, le 21 juillet 1969.

C’est dire si Tema Biwolé s’y sentira comme un poisson dans l’eau, puisqu’il est précisément dans son élément, le monde des étoiles. Mais d’abord, ça vous pose l’intelligence du personnage et ses capacités hors-normes. Tema Biwolé est de loin, de très loin, le meilleur physicien camerounais de la génération 90.

SEASONS IN THE SUN

Car ce qui permet à ce garçon de mettre les pieds là où aucun Camerounais n’était allé avant lui, c’est sa capacité à porter des projets que peu de Camerounais ont portés avant lui. En effet, Tema ambitionne ni plus ni moins de… recréer le Soleil sur Terre, afin de fournir de l’électricité à profusion à l’Afrique en général, et à son pays en particulier. Et si pour vous ça sonne comme de la sorcellerie, sachez qu’il suffit simplement de comprendre les mécanismes chimiques qui font briller le Soleil et de les imiter artificiellement, grâce à une technologie et à un travail de recherche de pointe. Ça n’a absolument rien de surnaturel !

Le Soleil est une étoile, comme toutes les autres étoiles que nous voyons dans le ciel la nuit. S’il nous paraît aussi brillant, c’est uniquement parce qu’il est beaucoup plus proche de nous que les autres, à 150 millions de km. En comparaison, Proxima Centauri, l’étoile la plus proche après le Soleil, est 250 000 fois plus éloignée que celui-ci !!! À ce niveau on ne parle même plus de kilomètres, mais d’années-lumière, c’est-à-dire la distance parcourue par la lumière en un an, en raison de 300 000 km par seconde. Et si le Soleil brûle et brille, c’est parce qu’il est constitué à 90% d’atomes d’hydrogène, dont la collision permanente les uns contre les autres et à une extrême vitesse fabrique un nouvel élément : l’hélium. Ainsi, des milliards de milliards d’impacts d’atomes ont lieu chaque seconde au-dessus de nos têtes, et c’est ce qui permet à l’astre de s’allumer, comme une gigantesque ampoule cosmique.

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On appelle ce processus la fusion thermonucléaire.

Et tous les corps célestes dans lesquels cette fusion a lieu sont appelés des étoiles. C’est cela même leur définition.

Et donc, Biwolé a à cœur de reproduire ces réactions nucléaires ici, sur notre planète ; c’est dessus qu’il travaille depuis de nombreuses années – littéralement un rêve d’enfant -. Le Cameroun devrait être fier de porter en son sein un génie pareil, mais hélas, tout semble se limiter aux discours vides et sans actions d’un gouvernement qui aime récolter là où il n’a pas semé. De la même manière que l’école polytechnique de Turin en Italie avait financé la formation de Biwolé à son départ du Cameroun (même si ce mythomane invétéré d’Issa Tchiroma Bakari racontait sur Canal 2 et sans aucune honte qu’il avait bénéficié d’une bourse de l’État), c’est ainsi que Biya s’est glorifié de son nom le 10 février 2021, comme s’il avait été d’une quelconque utilité dans l’ascension du jeune homme.

DANS LES TÉNÈBRES

En outre, il y a six ans, Biwolé avait déjà été invité à un atelier de travail par la non moins prestigieuse *General Atomics* à San Diego, en Californie. Entre-temps, dans dix jours (le 10 juin 2023) à San Diego, on parlera plutôt football et faits divers, puisque comme par hasard, c’est précisément dans cette ville que se jouera le match amical entre le Cameroun et le Mexique, sous fond de NgadeuGate. On aimerait bien voir nos ministres négocier aussi des visas américains pour des ingénieurs prometteurs, et pas seulement pour des bonhommes qui courent derrière du cuir blanc. Mais c’est une sorte de prêche au désert, car nous parlons ici d’un gouvernement qui préfère claquer 3000 milliards de CFA dans le culte de l’instant, plutôt que de financer des projets longue durée qui répondent aux exigences réelles de l’heure, et qui pourraient révolutionner le monde de l’énergie. Le M.I.T. de Boston dispose d’un budget d’environ 1,3 milliards de dollars annuels, ce qui montre l’importance que les Etats-Unis accordent à l’innovation futuriste. C’est par exemple plus de 20 fois supérieur au budget de la première école d’ingénieurs de France, la Polytechnique de Paris.

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Car être une grande puissance est impossible sans mettre la main au porte-monnaie.

Mais plutôt que d’employer ces 3000 milliards de CFA (soit environ 4 milliards de dollars) à booster la recherche locale afin que des cerveaux comme celui-ci ne soient pas contraints de partir, le Cameroun a jugé plus utile de financer une CAN amèrement sucrée et sans la moindre retombée ultérieure. Au XXIe siècle, il faut encore expliquer à des adultes que le football représente moins de 0,5% des pôles créateurs de développement, et que les perles asiatiques que sont Singapour, Taiwan, la Corée du Sud, la Malaisie, l’Indonésie ou encore la Chine (2eme puissance mondiale) sont nulles en foot. Mais au pays des Crevettes, ils vous ont mis dans le crâne que ceux qui proposaient une utilisation différente de cet argent étaient des anti-patriotes, n’est-ce pas ? Car le patriotisme, c’est l’amour pour l’équipe nationale de football. Avant le football, le patriotisme n’existait pas.

EN BREF :

Voici donc que, suite à ces approches idiotes où l’accessoire devient l’essentiel et vice-versa, le Cameroun se retrouve à perdre ses génies, au profit d’autres nations pourtant déjà bien avancées. C’est en effet ici l’envers du décor : après s’être réjoui de la sélection de ce brave concitoyen qui fait briller le pays à l’extérieur comme ce Soleil qu’il veut créer, il faut se rappeler que ce sont surtout les Etats-Unis qui brilleront désormais grâce à ses talents, dont ils vont profiter au maximum pour entretenir leur rang de superpuissance. Et tout ceci parce que Paul Biya trouve plus amusant d’évoquer Tema Biwolé dans son discours, sans pour autant mettre à sa disposition les fonds qui lui permettraient d’ouvrir son laboratoire de recherche nucléaire à Yaoundé. Mais au même moment, celle qui se présente comme sa belle-fille nargue le pays tout entier sur les réseaux sociaux à coups d’images de son faste au Hilton, financé par des circuits inconnus.

Car dans un État dépourvu de vision, « l’art de produire » est confondu à « l’art de jouir.»

Quoiqu’il en soit, pour finir, je veux bien reconnaître que le Cameroun dispose aussi de son M.I.T. , entièrement financé par l’État. Il s’agit du « Mvomeka Institute of Tribalism ».

EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED

(Une affaire de priorités)

Ekanga Biwole

 


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