Football: la politique des binationaux n’est pas bonne
Cette image est celle de l’international français Sacha Boey lors du gain du championnat de Turquie par son club de Galasataray. L’on comprend facilement pour quel drapeau bat son cœur mais qui lui en voudra? Du Cameroun il ne sait rien ou pas grand-chose. En arborant le maillot du Cameroun, il ne sera ni plus ni moins qu’un mercenaire en quête d’existence internationale. Le célèbre Hemlè! Grâce auxquels, les chapitres les plus glorieux de notre histoire footballistique se voit diluer dans cette mare de désinvolture où l’on chante l’hymne national du bout des lèvres.
Un binational ne sera jamais un chien fidel avec lequel l’on peut aller au champ de bataille avec l’assurance qu’il est prêt à mourir pour les couleurs du maillot qu’il arbore. Du coup affronter les lions indomptables n’est plus cette joute ou onze guerriers étaient prêts à mourir la lame entre les dents pour la gloire d’un pays qu’ils avaient dans l’ADN. Enfants des quartiers populaires et populeux ils avaient été forgés au fer de l’épreuve et des réalités locales.
Non les binationaux ne sont pas là solution pour rendre à notre sport roi son lustre d’antan. Nous l’affirmons sans embarge et sans la moindre ambiguïté dans notre analyse que baser sa politique sur les joueurs formés et ayant grandi ailleurs est une chimère puisque le Cameroun ne profitera que des produit médiocre dans le processus de maturation des pays qu’ils considèrent comme les leurs. Jamais la France ou toute autre nation ambitieuse ne laissera un crac du calibre de Kylian Mbappé passer entre les mailles de son filet. A moins qu’on ne nous prouve que le Cameroun redeviendra grand sois le postulat de lot de consolation pour les rébus des autres nous confirmons que ce n’est pas la bonne technique pour avoir des lendemains qui chantent. Notre seule et véritable salut c’est la formation comme aux belles époques, comme le font les plus fort. Les lions ne sauraient se contenter des restes.