Ndjole – Mankim, qui pour la suite ?
Sauf que les travaux affichent un taux d’exécution de 13,58% pour une consommation des délais de 72,64% sur la section Ntui-Ndjolé (60 km et 73 km de routes communales) et sur le tronçon Ndjole-Mankim (36,7 km) les travaux sont exécutés à 21,83% pour une consommation des délais contractuels de 72,64%. Le ministre des Travaux, NGANOU Djoumessi après plusieurs mois d’hésitation a décidé de les chasser.
Il a saisi un autre prestataire chinois, Sinohydro, pour savoir s’il est disposé à reprendre ce chantier d’un coût de 23,9 milliards de FCFA. « Dans le cadre de l’exécution des projets repris en marge, je me propose de vous faire exécuter les travaux du lot 2B (Ndjolé-Mankim), d’un linéaire de 36,7 km. Dans cette optique et afin de me permettre d’enclencher la procédure de contractualisation, j’ai l’honneur de vous demande de me confirmer : la mobilisation d’une équipe indépendante en matériel et en personnel pour l’exécution desdits travaux.
Le maintien des prix unitaires de votre marché du lot 3 ; la disponibilité de votre entreprise à mutualiser les installations de chantier du lot 3 pour l’exécution des travaux », écrit le Mintp au DG de Sinohydro. C’était le 4 mai 2023. Sauf que China Railway 20 Bureau Group Corporation a déjà dépensé plus de la moitié du budget sans pour autant livrer près de la moitié du travail à livrer. Une affaire qui en rappelle bien d’autres.