La colère d’Odile Yogo
C’est noire de colère que la femme politique s’exprimait ce 11 juin sur les antennes de Canal 2 international. Elle passe par quatre chemins pour avouer que le ministre des Sports et de l’Education physique est en grande partie responsable de la crise qui s’observe au sein de la Fédération camerounaise de Volleyball. « Comment cela se fait qu’en une journée le Dr Matip a eu toutes les signatures, l’accord du Ministre des Sports pour convoquer les parties prenantes », se demandait-elle. Une entreprise qui profite à Bello Bourdane malgré son caractère illégale.
« La SGB exige dans son article 1.6 que c’est le président sortant qui organise les élections dans une fédération nationale et que le PV de cette élection doit être signé et par le président sortant et par le président entrant. Qu’ils donnent leurs PV, on voit où sont la signature d’Abouem. Ils ont décidé de mettre Abouem dehors. » Pour elle, cette stratégie a été huilée par l’organisation de la CAN au Cameroun ; une échéance qui question déjà Odile Yogo. « J’ai vu le budget qu’ils ont présenté pour la CAN. Un milliard et demi. Alors qu’Abouem même avec un budget de 800 millions disait ce n’est pas le moment d’organiser un CAN parce que le pays a d’autres problèmes. Ils ont allés chercher la CAN au forcing avec ce budget et maintenant ils embarquent tout le monde dans tout ça. Vous avez déjà vu une fédération où le gouverneur installe les officiels d’une fédération. », Lance Odile Yogo.
A ce stade, celui qui a effectivement l’étoffe d’être le président de la Fédération camerounaise de Volley, Julien Serges Abouem est clairement moqué par le Ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi et le président du comité olympique qui ont d’ailleurs « écrit à la KVB pour dire que nous avons demandé Bello Bourdane »
« On ne gagne plus avec fraude, la main de Dieu de Maradonna ça s’était avant. Moi je pense que l’olympisme c’est l’éthique. Je suis choquée de voir qu’un Professeur agrégé de droit froisse le droit. Un président du comité olympique bafoue l’éthique. Moi je dis non. Ils auront beau me menacer, je tiens à dire à tout le monde que cette élection n’aurait jamais dû avoir lieu. C’est pour cela que pour moi elle ne compte pas. », martèle Odile Yogo du Crac avec assurance.