La signature de l’arrêté interdisant le SCNC et le consortium de la société civile anglophone de toutes activités au Cameroun, suscite beaucoup de vifs commentaires chez les citoyens camerounais. Lebledparle.com est allé à la rencontre de l’homme de la rue recueillir quelques avis.
Le Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation à signé mardi 17 janvier 2017, un arrêté portant interdiction de toutes activités au Cameroun, le SCNC, le consortium de la société civile anglophone et tout autre regroupement apparenté. Depuis sa signature, cet arrêté crée beaucoup de réactions dans les rues de la capitale et les camerounais qui ont répondus à notre question ont souhaité garder l’anonymat.
Sur ce sujet, la réaction des camerounais est diversifiée. Vincent. N, jeune étudiant camerounais pense que : « c’est aveu d’échec de l’Etat, dans la résolution de cette crise qui perdure ». Ambroise. K, call-boxeur trouve que : « le Cameroun a choisi la voie de l’insurrection et veux plonger totalement les régions anglophones dans le chaos total», à travers l’arrêté ministériel.
Selon Blandine, fonctionnaire, à travers cette interdiction, « le gouvernement laisse entrevoir que les revendications au départ corporatistes ont été prises en otage par le SCNC et le consortium de la société civile anglophone ». Patrick, que nous avons rencontré devant un kiosque à journaux, envisage même l’Etat d’urgence dans les deux régions pour éviter l’année blanche au Cameroun, semble-t-il « le gouvernement est dépassé, débordé et ne contrôle plus la situation. »
Le consortium de la société civile anglophone transfère ses activités en Europe suite aux arrestations de certains des ses membres. Bien plus, il décrète 1 mois de ville fantôme dès le 23 janvier 2017 et ce sera les lundi, mardi et mercredi, selon la page Twitter de Canal 2 international.