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Effondrements de bâtiments au Cameroun : Célestine Ketcha Courtès tape du poing sur la table

La ministre de l’habitat prescrit des « des actions urgentes à mettre en œuvre en vue de la stricte application des normes d’urbanisme ».

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Ketcha Courtes (c) Droits réservés

Les récents effondrements d’immeubles au Cameroun ont provoqué une profonde inquiétude et interpellent le gouvernement. Face à cette problématique, la ministre de l’Habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha-Courtès, a écrit une lettre-circulaire importante afin de rappeler l’arsenal juridique existant en matière d’encadrement des opérations de construction et d’habitat.

Le désordre urbain en cause

Cette sortie épistolaire est adressé aux maires, en tant que bras séculiers du dispositif réglementaire, prescrite des actions urgentes à mettre en œuvre pour garantir la stricte application des normes d’urbanisme. Cette mesure vise à responsabiliser les autorités locales et à les engager à prendre des mesures concrètes pour s’assurer que les constructions respectent les normes de sécurité et de qualité requises. La ministre de l’Habitat et du Développement urbain se montre également prête à accompagner les Maires dans cette démarche, en accordant l’importance de l’application des réglementations en matière de construction des bâtiments. Selon Ketcha Courtès, il y a lieu de prendre conscience du rôle des facteurs humains dans la récurrence des inondations et des effondrements d’immeubles. Le désordre urbain, caractérisé par des constructions anarchiques en est la parfaite illustration.

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In fine, le communiqué de la ministre n’a pas manqué d’ « insister sur la nécessaire prise de conscience du rôle des facteurs humains dans la récurrence des inondations et des effondrements d’immeubles. Il s’agit notamment du désordre urbain qui se traduit par des constructions anarchiques obstruant les drains naturels, ou sur des sites qui présentent des risques avérés de glissement de terrain», lit-on.


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