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Nathalie Yamb demande au Niger de construire sa propre centrale nucléaire

S’il est privé de la fourniture en électricité que lui offre le Nigeria, le Niger perd 70% de son alimentation en énergie électrique. Pour combler cette dépendance à long terme, la militante panafricaine Nathalie conseille au pays de développer l’énergie nucléaire grâce à l’uranium présent sous son sol.

Bazoum
Le président renversé au Niger

Après le coup d’Etat qui a renversé le président Bazoum il y a quelques jours, le Niger fait face à des sanctions sous-régionales à lui infligées par la CEDEAO. Parmi celles-ci, figure l’alimentation électrique provenant du Nigeria. A en croire Yamb, il faut surfer sur cette décision pour sortir de cette dépendance. « A toute chose, malheur est bon. Grâce à ces sanctions illégales et inhumaines, les autorités et les populations ont certainement compris l’urgence d’interdire l’exportation d’uranium, et la nécessité de construire une centrale nucléaire au Niger.La construction, l’obtention d’agréments et la mise en opération sont des projets complexes, qui peuvent prendre de 8 à 15 ans. Il est donc vital de lancer le processus dès maintenant », écrit la militante engagée le 02 août sur Twitter.

S’inspirer de l’Egypte

« En collaboration avec le russe Rosatom, l’Egypte a commencé la construction de sa première centrale nucléaire en 2022, composée de quatre réacteurs de 1 200 mégawatts pour une capacité de 4,8 gigawatts (GW). Le 1er réacteur de la centrale El Dabaa, dont les contrats ont été signés en 2017, devrait être fonctionnel en 2026, les 3 autres à partir de 2029 », informe Nathalie Yamb qui rappelle aussi que les « chinois, les japonais, les sud-coréens sont aussi d’excellents prestataires en la matière ».

« Il n’y a aucune raison qu’un pays qui possède de l’uranium dans son sous-sol, qui est traversé par des fleuves et qui dispose d’un ensoleillement optimal soit dépendant énergétiquement de ses voisins, au point d’être victime de mesures de rétorsion iniques quand ceux-ci décident d’être des instruments d’aliénation au service d’intérêts étrangers », lance-t-elle in fine en guise de coup de gueule.


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