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Intervention militaire au Niger : Alassane Ouattara confirme que la Côte d’Ivoire va envoyer plus de 1000 soldats

Après le coup d’Etat au Niger, l’on se dirige inexorablement vers une intervention de la CEDEAO, le bloc régionale d’Afrique de l’Ouest.

Alassanne Ouattara
Alassane Ouattara lance les hostilités (c) Droits réservés

Le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé jeudi que les dirigeants ouest-africains avaient donné leur accord pour lancer une intervention militaire « dans les meilleurs délais » afin de rétablir la légalité constitutionnelle au Niger, où un coup d’État a eu lieu il y a deux semaines.

Les responsables militaires vont se réunir à nouveau pour finaliser les modalités, mais ils ont le feu vert de la conférence des chefs d’État pour que l’opération commence dans les meilleurs délais, a déclaré M. Ouattara à Abidjan, à son retour d’Abuja. Cette déclaration fait suite à la décision des leaders de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de déployer la « force en attente » de l’organisation régionale pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, selon les résolutions lues à la fin d’un sommet à Abuja, au Nigeria.

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Plus de 1000 soldats ivoiriens pourraient être envoyés

Alassane Ouattara a précisé que la Côte d’Ivoire enverra un bataillon de 850 à 1100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que d’autres pays les rejoindront. Les auteurs du coup d’État peuvent choisir de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux, a-t-il insisté, ajoutant qu’ils sont déterminés à réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions. À l’issue du sommet d’Abuja, le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Touray, avait cependant réaffirmé l’engagement continu à la restauration de l’ordre constitutionnel par des moyens pacifiques.

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La menace d’un recours à la force avait été évoquée la première fois le 30 juillet lors d’un précédent sommet de la CEDEAO : un ultimatum de sept jours avait été lancé aux militaires de Niamey pour rétablir le président Bazoum, renversé le 26 juillet, sous peine d’intervention armée. Mais rien ne s’est passé à son expiration dimanche. Depuis, les nouveaux dirigeants du Niger semblent fermés aux tentatives de négociations de la CEDEAO.


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