Intrépides. Espiègles. Indéboulonnables. Durant ces 3 semaines d’âpre compétition, ils nous ont montré qu’ils ont encore de la ressource. Le retour triomphant de l’enfant prodige après 21 jours d’exil. Les lions – que dis-je les chats, les guenons, les souris, les mauviettes- renaissent de leurs cendres.
Une 5è étoile donc au compteur. La joie dans les cœurs. Une fierté nationale qui avait pris la poudre d’escampette au tout début de la compétition. Ils n’étaient pas très nombreux à miser gros sur cette équipe. Ils ont essuyé railleries et moqueries en se disant en eux-mêmes: advienne que pourra! Allah n’est pas petit! Ils en ont eu la preuve.
Information capitale de dernière minute. Il parait que nous devons ce brillant résultat à la…chance. Ne vous y trompez pas Mesdames et Messieurs. Notre victoire n’a rien à voir avec la détermination des joueurs, leur esprit d’équipe et leur fighting spirit. Les choix tactiques de Broos non plus n’ont pas été d’une grande utilité. Encore moins les dribbles chaloupés de Bassogog, les arrêts extraterrestres d’Ondoa ou les kilomètres parcourus par Fai Collins sur son coté droit. La providence seule nous a conduit vers le succès .Tout comme en 2000, 2002 puisque le match s’est soldé à la séance des tirs aux buts (rires).
Beaucoup ne le savent pas. Depuis l’expédition marocaine de 1988 ou le sort a été scellé en 90 mn (1but à 0 en faveur du Cameroun; but marqué par Emmanuel KUNDE s.p), les Lions se sont toujours imposés en finale après l’épreuve fatidique. Les poulains du « vrai sorcier blanc » ont brisé le mythe en réussissant l’exploit d’écraser les Pharaons dans le temps réglementaire. Après avoir été menés au score. L’Éternel a vraiment délivré son peuple de la servitude Égyptienne.
Nous sommes à deux longueurs des constructeurs de pyramide. En 2019, nous réduirons encore l’écart; chance aidant. Hugo Broos sera probablement maintenu à son poste et l’équipe qu’il a mise sur pied aura gagné en maturité. Les Lions pourront ainsi montrer à leurs épouses qu’un bon Camerounais ne perd pas une finale à domicile alors qu’il a les cartes en main.
Le fair-play me l’impose. Nos adversaires n’ont pas démérité. Ils sont juste tombés sur une sélection Camerounaise conquérante, ambitieuse et qui en voulait. Et qui a aligné un onze différent à chaque match. N’en déplaise aux grincheux. Allez chercher votre part d’équipe que vous allez entrainer.
Merci Hugo Broos. Merci aux Lions. Merci à Bidoung Mkpatt -il va encore saluer le Prince. Merci au Président Biya. Merci au peuple Camerounais. Je vous remercie. We did it. Make Indomitable Lions great again.