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Fecafoot : Jean Claude Mbede adresse une lettre ouverte à Samuel Eto’o Fils

Après le communiqué de la Caf annonçant une ouverture d’enquête sur Samuel Eto’o, président de la Fecafoot et la réaction de celui-ci à travers un communiqué de ses Avocats, le journaliste en retrait Jean Claude Mbede Fouda a décidé d’adresser une lettre ouverte à Samuel Eto’o. Lebledparle.com vous propose de lire l’intégralité de la correspondance.

Etoo Samuel AG Fecafoot
Samuel Eto'o Fils, président de la Fecafoot - DR

Ce que la Famille du Football Camerounais reproche à Samuel Eto’o: Lettre ouverte à Monsieur le Président de la CAF

Le 9 Août dernier, l’avocat de Monsieur Samuel Eto’o vous a servi une lettre d’intimidation, dans laquelle il menace d’assigner l’instance que vous présidez, au nom de tous les africains, devant les juridictions du Caire ou de Suisse.

Il y’a pourtant deux ans, le même avocat, prêtant sa plume à son client, saisissait la CAF pour d’une part, se plaindre des comportements que l’ancien footballeur jugeait “inappropriés” de l’alors président Mbombo Njoya Seidou, et demander sa destitution et sa disqualification de la course à la présidence de la fecafoot.

Le communiqué de Maître Bonny était diffusé en guise de réplique à la communication – exigence de transparence avant-dire-droit qui caractérise votre institution panafricaine, – dans laquelle la Confédération Africaine de Football-CAF, informait l’opinion de la mise en examen du président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), association affiliée à la CAF, suite à de nombreuses plaintes et affaires arrivées des principaux acteurs du football dont il n’est que le “manager”.

Pour résumer la plainte, la famille du football camerounais reproche à Etoo Fiks de s’autoproclamer propriétaire du football comme un fils héritier du patrimoine familial qu’il gère à sa guise avec caprice et inexpérience. Il s’est taillé un sceau d’infaillibilité qui interdit à quiconque de le critiquer ni en privé ni en public.

Dans sa lettre, Maître Elame Bonny, agissant ès qualité, n’a aucunement remis en cause les raisons que vous évoquées, ayant conduit à l’ouverture de cette enquête sus-évoquée.

L’avocat ne nie pas non plus que le football camerounais traverse aujourd’hui des moments sans précédents faits de plusieurs batailles initiées par une seule personne qui a l’ensemble des acteurs du football contre lui seul: Samuel Etoo. Er au lieu de ressembler tous ces acteurs qu’il est sensé représenté, il a poursuivre dans un messianisme arrogant qui veut qu’il soit la victime expiatoire d’éternels complots de ces nombreux aigris er affamés qui n’ont cesse de lorgner sur “ses” ressources financières.

Car comment expliquer qu’un seul individu ait réussi en une seule année à se mettre à dos: son Comité et Bureau exécutif, le personnel administratif, les sponsors, partenaires et équipementiers, les présidents de ligues et de clubs, la presse sportive et les supporters… excusez du peu !

Quant aux joueurs, apeurés et meurtris, ils ont tous compris que leur moindre soupir contre les dérives de “l’envoyé de dieu” les conduirait, pour les chanceux au même traitement réservé à André Onana et préfèrent donc se terrer dans un silence aux à la danse du ventre des applaudisseurs du président.

Monsieur le Président,

En Afrique du Sud dont vous êtes originaire, si un journaliste écrivait cette lettre contre le président de sa fédération, celui-ci réunirait son comité pour en extirper des éléments. Je vous encourage à faire un torri sur la toile ou des individus payés par les ressources de la fédération sont mises à partie pour chanter l’hymne à la solidarité autour du président contre in “affamé “, jaloux et aigri qui par ces écrits serait en train de faire un appel de halle pour recevoir “sa part”!

Il balaie d’un revers de sa main, avec arrogance, ces accusations d’une rare gravité étayées par des faits, des gestes, des actes, des conversations dont certaines enregistrées.

En vérité, il se croit au-dessus de toutes les lois au nom de son statut de “star internationale”, et fait recours à un populiste exacerbé par ses exploits sportifs d’hier, qui ont fini par intégrer dans son son subconscient que la célébrité donne droit à une immunité perpétuellement planétaire. La loi est pour les “anonymes”. Contrairement aux valeurs du football, le président de la fédération nationale de football a lancé un message négatif aux jeunes: devenus célèbres er faites ce que vous voulez. Car il ne m’arrive pas à faire recours à ses fans pour l’aider à balayer d’un revers de la main, toutes les accusations qui lui sont formulées en face.

C’est de le ramener sur terre qu’il s’agit, pour lui rappeler qu’il est un pauvre mortel placé à la tête d’une association affiliée à la CAF à l’aube des années 60, et que, le Cameroun qui fait partie des plus grandes nations de football depuis les années 1970, a produit des génies tels que Tokoto, Ndoumbe Lea, Mbappé Leppe, , Mbida, etc… la première fois où une équipe africaine a fait fureur dans le monde entier, ce fut en 1982. Lorsque les lions indomptables sont rentres invaincus du “Mundial Espana”. Officiellement, l’actuel président de la fecafoot n’avait que 1 an. Même quand Roger Milla, Benjamin Massing, Tataw Steohen s’imolaient pour rappeler au monde entier que l’exploit de 1982 ne fut pas un hasard, en marchant littéralement sur le “Mondiale Italia 🇮🇹 90”, Eto’o fils était à peine un ramasseur de balle au quartier Mvog Ada. A date, le Cameroun n’a jamais connu meilleure performance que celles-là.

Pourriez-vous donc rappeler à Monsieur Eto’o Fils que gagner deux ligues des champions avec le FC Barlecone et l’Inter Milan ( plusieurs africains comme Geremia Njitap et Didier Drogba l’ont fait) n’apporte rien au football africain comparé à l’épopée des Lions indomptables en 1982 et 1990 qui ont ouvert le chemin à celle des Lions du Sénégal en 2002, quart de finaliste mondial comme les po Blacks Stars du Ghana en 2010, avant la première demi-finale marocaine en 2022? Comment ce jeune homme a-t-il donc fait pour se convaincre d’être le meilleur footballeur africain de tous les temps? Dans cette Afiwue des Salif Keita?

Monsieur le Président,

Je ne voudrais pas me (vous perdre) en conjectures sur les affaires infinies qui pendent sur la tête du président de la fecafoot depuis plusieurs années et qui, sous d’autres cieux l’auraient déjà banni de la considération sociétale et de la table des personnes respectables à défaut de lui ouvrir les portes de la prison. Mais ma démarche est un sursaut citoyen et patriotique pour apporter de l’eau dans votre moulin et vous permettre, en détail, de comprendre et d’apprécier les faits dans leur cette historicité linéaire qui conduit à la ruine la plus grande nation du football continental: le Cameroun 🇨🇲, pays des Lions Indomptables.

Parce que le journaliste est l’historien du président, il s’est donc imposé à moi comme une exigence etico professionnelle, de ressasser le parcours de cet homme atypique que le destin a mis sur mon chemin dès le moment où j’apprenais à écrire ou à raconter. Exactement alors qu’il apprenait à taper dans une peau de vache gonflée: le ballon de football entre Douala et Yaoundé.

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Que mon texte ne vous fasse donc point l’injure de rappeler aux augustes membres de la CAF, les valeurs qui gouvernent le football. Elles doivent être connues, identifiées et sont l’essence même d’une pratique citoyenne du football. Elles sont 5 valeurs, en effet, qui gouvernent le football: « PLAISIR, RESPECT, ENGAGEMENT, TOLERENCE, SOLIDARITE » qui devront être défendues avec celles des clubs.

Ces valeurs voudraient – entre autres, que les célébrités du football fussent surpayées avec des salaires offensant l’entendement, et sur exposés médiatiquement, pour être des modèles irréprochables dont les comportements doivent être copiés et pratiques par des millions de jeunes d’Afrique et d’ailleurs, qui en font des adeptes. La CAF a toujours veillé à ce que cette éthique prévalût et j’ose croire que, sans faiblesse, elle poursuivra cette mission salvatrice pour la société qui a adopté le football comme élément essentiel de sa marche séculaire et le rêve d’un monde meilleur.

Monsieur le Président,

La CAF est un vaste ciel dont les footballeurs ne représentent que des étoiles. Et le ciel africain (de la CAF) a vu défiler d’innombrables étoiles et icônes immortelles et éternellement respectées sans qu’ils n’aient encaissé les milliards qui m’existaient pas à leur époque, et sans qu’ils se soient imposés par la force et l’intimidation encore moins par la proclamation à coup de slogans. Ce sont des hommes qui par leur faire et leur être des modèles, ont contribué à garantir à l’Afrique un rayonnement international. Salif Keita, Mbappé Leppe, Youssouf Fofana, Gadji Celi, Doctor Kumalo, Abedi Ayew Pelé, Abdelghani, Meri Krimo, Badou Zaki, Kalusha Bwalia, Roger Milla, Patrick Mboma, Omam Biyick , Kana Biyick, Kunde Emmanuel, Manga Onguéné, Nwanko Kanu , Le Ministre Jay Jay Okocha, le président George Weah… la liste est longue de ces étoiles qui ont peuplé notre ciel africain.

L’actuel président de la fecafoot, Eto’o Fils a fait partie de ces étoiles, grâce à sa riche carrière internationale, l’ayant conduit sur les traces de plusieurs illustres aînés. Il a fait vibrer ses fans grâce à ses exploits avec ses clubs en Europe. Au point d’en perdre la tête. Mais il m’a als remporte la coupe du monde. En tant que footballeur, de nombreux coéquipiers lui attribuent même le malheur d’avoir empêché une génération dorée des lions indomptable de s’en rapprocher quand même ils étaient favoris. Obnubilé qu’il était par la réussite personnelle et cette soif jamais assouvie de remporter le ballon d’or européen comme George Weah en 1995.

Car, ainsi que vous le savez, sa glorieuse carrière en Europe a toujours contrasté avec ses … comportements inappropriés dans son pays le Cameroun.

Les seules victoires de Samuel Eto’o avec le Cameroun remontent, en effet, à l’époque où il n’avait pas acquis le statut de “star”, entre 2000 et 2003. Il était encore un gamin talentueux fraîchement venu de New Bell et en cherche de reconnaissance et de positionnement en Occident. Et il a su se frayer une place aux côtés d’aînés dans un groupe Cameroun considéré – à raison, comme une génération en or, capable d’être désignée comme favorite de la coupe du monde 2002. Avec ce Groupe, le Cameroun eut le bonheur de remporter les jeux olympiques 2000, les coupes d’Afrique de 2000-2002, en jouant une mémorable finale de la coupe des confédérations FIFA en 2003.

Depuis cette année-là, avec son arrivée au FC Barcelone, le monde du football a produit une star mondiale, produit un monstre qui le dévore actuellement.

Plus Eto’o Fils enchaînait des buts en Europe, plus il revendiquait son influence à l’équipe nationale et utilisait tous les moyens à sa disposition dont l’argent et des relations humaines, pour assouvir un désir effréné de puissance. On n’a alors parlé du Cameroun qu’en termes de faits divers honteux, qui ont conduit à plusieurs fiascos et élimination de grandes compétitions. Eto’o Fils considérait l’équipe nationale comme un tremplin et ses coéquipiers comme de simples soldats à sa disposition personnelle, pour sa conquête – elle aussi effrénée-, du ballon d’or européen.

Dans cette envie il utilisait ses moyens financiers pour contrôler l’équipe, le staff technique, la fédération et le ministère des sports.

Plusieurs joueurs et dirigeants ont payé de leur carrière cette soif de gloire d’un jeune arrivé de New Bell, prêt à tout pour arriver au sommet.

Il voulait être à la fois joueur, entraîneur, sélectionneur et dirigeant politique pour décider de qui devait porter ou non le maillot de la sélection. D’où d’interminables guerres intestines er ces bagarres qui ont longtemps pourri le vestiaire et qui ont finalement décimé l’aura de la sélection nationale. Porte étendard du football africain dans le monde.

Sa prise de pouvoir – au forceps- en tant que capitaine au mondial de 2010, a donné le dernier coup de semonce à ce groupe qui se détestait et où, en privé, tous les joueurs rêvaient d’en découdre avec lui le … Bantou, petit nom que lui ont trouvé ses coéquipiers pour qualifier sa soif de commander. Son être esclavagiste et un chef aux habitudes patriarcales dans une société africaine où la femme est appelée à la soumission aveugle même aux ignares qui refusent d’être des hommes. Car la femme s’humilie pour qu’on vrai homme la relève en s’agenouillant. On ne rabaisse pas sa Reine. Passons!

Plusieurs scandales ont émaillé cette époque. Le boycott d’un match amical contre l’Algérie, l’élimination du grand Cameroun de deux Can Successivement. Sa suspension presque radiation en 2013. L’humiliation du premier ministre, chef du gouvernement camerounais resté sous le soleil avec le drapeau entre les mains, à la veille de la coupe du monde, parce que Eto’o Fils avait refusé de recevoir le drapeau national qu’il était censé aller défendre au Brésil en tant que capitaine.

 

Le brassard lui servait plus pour régler ses comptes que pour rassembler et représenter ses coéquipiers et toute l’Afrique. Jusqu’à ce jour, il d’autoproclamée le meilleur footballeur africain de tous les temps alors qu’il est celui qui a le plus empêche l’Afrique de gagner une coupe du monde.

Sa mise à l’écart définitive en 2016, après le scandale du mondial brésilien, a permis au Cameroun de revenir à la Can en devenant même champion d’Afrique pour la cinquième fois.

Le Journalste talentueux Jean-Bruno Tagne l’avait prédit: Eto’o était le démon dans la maison. Il avait été exorcisé.

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Ne s’est-il pas attaqué à votre institution? La CAF fut sa cible lorsque, dans sa soif de commander, il prit acte de ce que la forte personnalité intègre du président Issa Hayatou jadis ex patron de la FIFA, était une barrière à sa visibilité. Et à sa conquête du commandement. Il s’allia à d’illustres inconnus pour l’éjecter de la présidence après 30 de bons services pour le football continental.

Ses acolytes Ahmad Ahmad et les autres ont pris les commandes de la CAF et l’ont pillée avant d’être reconnus coupables de … comportements inappropriés et exclus du football. Dans ce scandale, le monde entier s’était demandé comment Eto’o fils qui était le “deus ex machina “ de l’autre avait pu s’en sortir aussi propre. Sans aucune sanction.

Les jeunes du Cameroun ont payé le plus grand prix face au désir de gloire d’Eto’o. Et à son autoritarisme de riche capricieux.

Si j’étais au Cameroun, ce texte m’aurait couté la prison sans aucun procès. Dès ce samedi en violation même de toutes normes. Est-ce cela les valeurs du football? Utiliser l’argent et la gloire du football pour anéantir ses jeunes compatriotes. Georges Weah ou Didier Drogba, Roger Milla, Kalusha Bwalia ne l’ont jamais fait. Et ils sont nos icônes. Même la jeune femme africaine n’a pas été épargnée. Dans un livre qu’il a tout fait pour interdire, Eto’o Fils a été accusé par une jeune dame dont il n’a jamais nié la relation amoureuse, d’avoir publié ses photo intimes sur internet par soif de vengeance et désir de puissance.

Le peuple camerounais lui a tout pardonné et lui a même confié les rênes de son association nationale. On croyait l’homme repenti. Assagi. Mais en fait, il était venu à la fédération non pour servir le football, mais pour commander, régler ses comptes à ses adversaires d’hier et se tailler une retraite sportive sans ennui. En restant sous les projecteurs de star.

Son premier acte de gestionnaire fut de s’assurer d’un changement de la durée de son mandat passé frauduleusement de 4 à 7 ans. Avant que la FIFA et la CAF ne l’obligent à le ramener à la norme olympique: 4 ans. Faute de quoi il n’aurait jamais perçu l’argent de la FIFA.

Depuis son arrivée à la fédération, il a oublié que la fecafoot est une association reconnue d’utilité publique par le gouvernement et l’état du Cameroun dans un pays où le football a plusieurs fois servi à stabiliser l’atmosphère politique. Comme en Côte-d’Ivoire et ailleurs. Il s’adresse au gouvernement pour tendre la main et demander de l’argent, mais il refuse la tutelle sportive et opérationnelle du ministère en charge des sports chargé d’encadrer toutes les fédérations nationales. Même la CAF est assujettie aux lois égyptiennes autant que la Fifa l’est en Suisse. Pour Eto’o fils, la fecafoot est une république, mieux, un royaume à l’intérieur du Cameroun (continent ?).

Il utilise la fédération comme un patrimoine personnel et l’équipe nationale comme un club hérité de ses parents dont il décide de tout. Pour cela, il joue de sa popularité d’ex génie des stades. Il la traite les joueurs et empêche de nouvelles stars d’émerger pour rester le seul. En effaçant la mémoire de ceux qui ont écrit les plus belles pages du football camerounais. Déjà invincible en coupe du monde en 1982.

Cela aurait pu marcher s’il respectait les valeurs du football et les textes de l’instance qu’il dirige, dont la transparence. Personne, à ce jour n’est capable de lire avec clarté les contrats avec des partenaires aussi flous que ses déclarations. Il se défait des contrats historiques et “licencie” les membres élus du comité exécutif à volonté quand ils ne partagent pas sa vision. Il gère le personnel de la fédération comme ses employés domestiques avec humiliation.

Il a nommé (corruption passive) magistrats et hautes autorités de la sécurité nationale dans la fédération pour mieux assurer ses arrières et continuer de diriger d’une main de fer sans contrôle. Dans cet autoritarisme du moyen âge, deux de ses secrétaires généraux ont été licenciés en moins de deux ans. Deux hauts cadres envoyés en prison.

L’équipe nationale en a souffert. Plusieurs cadres et même des jeunes traînent le pas à rejoindre la sélection. En privé, tous dénoncent cet hyper président fier d’humilier tout le monde. Dans le monde du travail on parlerait de harcèlement psychologique. Dans ce chapitre, l’affaire André Onana mérite que la CAF s’y intéresse, car la fecafoot n’a jamais expliqué aux africains en vertu de quelle loi et quelle faute l’Afrique a été privé d’un des meilleurs atouts lors de la dernière coule du monde.

Pour une foule de problèmes déjà débordante, il y’a ces scandales de truquages de matches en faveur de ses amis. Ses contrats avec les sociétés de paris sportifs et surtout, le fait que chaque club de première ou de deuxième division appartienne à un membre du comité exécutif. Et les autres acteurs alors?

La ligue de football a été mise entre parenthèse par la fédération qui veut contrôler les championnats au détriment du développement du football alors que la promesse du candidat Eto’o était de la rétablir dans ses droits. Tous ceux qui lèvent le petit doigt sont nommément … virés par le nouveau “propriétaire” du football. La CAF qui doit veiller à une bonne fonctionnalité du football en Afrique ne peut fermer les yeux sur ces comportements. L’honneur du continent en dépend.

La CAF devra examiner ces faits et méfaits avec minutie et prendre toutes ses responsabilités sans faiblesse, pour garantir la survie du football au pays de Roger Milla, Thomas Nkono, Makanaky, Joel Epalle, Serges Mimpo , etc…

CE qui est en jeu, c’est la crédibilité du football africain. C’est le risque de déchirure entre le public africain et le football s’il était établi que les “stars” de football peuvent tout faire sans sanction. L’Europe a viré Michel Platini de l’UEFA. Le Monde a viré Sepp Blatter de la FIFA. La CAF à l’obligation de rétablir son autorité.

Les jeunes africains vous observent.

La balle est dans votre camp.

Avec mes meilleures salutations.

Jean Claude Mbede Fouda

Journaliste en retrait

Témoin de la gestion du football

 


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