Une affirmation surprenante
L’ex-membre du comité exécutif de la Fecafoot, récemment réhabilité par une décision du Tribunal arbitral du sport, en faisant cette comparaison inattendue entre le ballon rond et la scène politique du pays, que le football est le premier parti politique du pays de Paul Biya, devant le parti au pouvoir. « Il me semble que le football est le premier parti politique du Cameroun, loin devant le Rdpc », écrit le directeur de publication de l’œil du Sahel.
Le football comme reflet de l’unité nationale
Selon la déclaration de Gatama, le football transcende les clivages politiques et les affiliations partisanes, agissant comme un ciment social et politique au Cameroun. Sa déclaration audacieuse suggère que le sport national rassemble les Camerounais de toutes les régions et de toutes les orientations politiques derrière une cause commune. Cette vision du football en tant que « premier parti politique » du pays laisse entrevoir l’idée que les émotions et l’unité suscitées par le sport pourraient avoir un impact plus puissant que les affiliations politiques traditionnelles.
Alors que le Cameroun continue de faire face à des défis politiques et sociaux complexes, la déclaration de Guibai Gatama soulève des questions intrigantes sur la façon dont le sport peut servir de pont entre les différentes facettes de la société. Si le football est réellement le « premier parti politique » du pays, cela souligne l’importance de sa gestion équitable et transparente, afin de maintenir sa capacité à unir et à inspirer la nation. En fin de compte, l’affirmation audacieuse de Gatama invite à une réflexion profonde sur le rôle évolutif du sport dans le tissu social et politique du Cameroun.