Solange Amougou : Des filles se présentent à Miss Cameroun avec « 20 ans, 24 ans de mauvaise éducation » [Vidéo]

La présidente du comité d’organisation de Miss Cameroun (COMICA) reste droite dans ses bottes et continue de soutenir que la destitution de Julie Cheugeu Nguimfack n’est que le résultat d’une mauvaise conduite de la MISS.

Dimanche 12 janvier dans l’émission L’Arène sur Canal 2 international, Solange Amougou est revenue longuement sur la vive polémique née au lendemain de la destitution de Julie Frankline Cheugeu Nguimfack du poste de Miss Cameroun 2016, en remplacement de sa quatrième dauphine Ange Minkata.

Comme annoncé dans son communiqué du 26 janvier, la présidente du COMICA rappelle que Julie Frankline a été démise de ses fonctions après un total de 4 avertissements pour écart de conduite entre le 25 Aout et le 04 octobre 2016 avec une notification datant du 26 octobre 2016. « On est allé plus loin, on a du lui envoyer une sommation (22 Novembre 2016, ndlr) croyant qu’elle allait revenir à de meilleurs sentiments ». Pour la présidente, ce que Julie Frankline Cheugueu Nguimfack a vécu relève de son manque de maturité et le COMICA reste dans son rôle. « C’est pour prouver à cette jeunesse…On ne s’amuse pas quand on vient se présenter à l’Election Miss Cameroun… parce qu’on porte les couleurs du Cameroun», explique t-elle.

Reprochée et mise en cause dans les scandales à répétitions observés au sein du Comica bien avant Julie Cheugueu, la présidente qui remet en doute l’honnêteté et la moralité de certaines candidates au moment où elles se présentent à ce concours, assure ne pas être responsable des multiples scandales, rejetant la faute sur ces jeunes filles. « Nous n’allons pas changer les mentalités, elles viennent avec 10 ans, 20 ans, 24 ans de mauvaise éducation. Ce n’est pas au COMICA que nous allons changer cela ».

https://www.youtube.com/watch?v=tF4KQsh2BmU&feature=youtu.be

Accusée également par la Miss déchue, de récupérer des lots des gagnantes et de ne pas les leur reverser en totalité, Solange Amougou qui a été faite Chevalier de l’ordre de la valeur par le Président de la République en 2016, assure que  « Le COMICA n’est pas là pour offrir des lots aux Miss, tout ce que le COMICA remet aux Miss c’est la couronne et l’écharpe. Le COMICA ne touche pas aux lots des Miss », rassure t-elle. « Les 50 pour cents des prix que les Miss reversent au COMICA c’est pour faire des DONS ».

La Présidente ne compte pas céder « son bébé », financé « de main propre » – depuis la création en 2002 – à quelqu’un d’autre, comme suggéré par de nombreux observateurs. « Ce label doit absolument revenir sous les auspices de l’Etat du Cameroun et non entre les mains d’une association privée. L’image du Cameroun déjà suffisamment ternie ne doit pas continuer à être dégradée » suggérait Hilaire Kamga mandataire de l’offre Orange. « C’est mon bébé, je l’ai porté et encadré je ne peux pas le vendre » avance t-elle.

2017, une nouvelle aventure pour le COMICA placée sous le thème «  L’unité national au service de la paix et du développement » et dont les sélections sont déjà lancées, annonce la patronne de Miss Cameroun, qui révéle qu’elle bénéficie depuis quelques années déjà du « Soutien morale et financier de Chantal Biya, la première dame du Cameroun.»