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Insécurité: Un Camerounais fusillé à Abidjan

    

 De nombreux camerounais vivant en Afrique de l’Ouest et membres de l’association dite « Diaspora camerounaise ouest-africaine » vivent depuis la fin du mois de septembre 2012 avec la douleur de l’agression d’un de leurs camarades et président élu de la Communauté camerounaise de Côte d’Ivoire (Cocaci).

Selon des témoignages officieux, ce compatriote a été pris à partie à son lieu de service à Abidjan par des inconnus. En effet, deux individus armés, dont l’un habillé en treillis, ont fait irruption dans son bureau privé à la Riviera Palmeraie, un quartier chic d’Abidjan, ont ouvert le feu sur ses deux jambes et ont emporté son véhicule. Transporté de toute urgence dans une clinique de la place, les médecins ont pu extraire les balles logées dans ses jambes. Cette agression contre des Camerounais est la deuxième du genre enregistrée après la crise post électorale en Côte d’Ivoire. Car il y a quelques mois, c’est François Essissima qui subissait l’assaut d’inconnus. A la suite de cette fusillade, l’infortuné fut amputé d’une de ses jambes.

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Jean Pierre Dibangoup, dont l’agression a semé la panique au sein de la communauté camerounaise, est marié à une Ivoirienne et est père de nombreux enfants, il a passé toute sa vie active en Côte d’Ivoire où il vit depuis une quarantaine d’années, dont une trentaine aux services de la chancellerie de l’ambassade des Etats-Unis comme responsable des ressources humaines. Avant cela, il avait passé trois années dans un complexe scolaire de la place comme directeur des études, quatre années dans un lycée comme professeur de langues et une année au département d’anglais comme chargé de cours de grammaire anglaise. Dans le cadre de ses activités professionnelles, il a parcouru toute l’Afrique de l’Ouest et du Centre, visité les Caraïbes, l’Asie, le Moyen-Orient, l’Europe et l’Afrique du Sud. A la suite de l’agression dont il a été victime, les membres de Diaspora camerounaise Ouest africaine ont adressé un courrier de dénonciation à Paul Biya.

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Ils voient parmi les mobiles de cette fusillade, la divergence de vue et la guerre de leadership opposant Jean Pierre Dibangoup, élu président du Cocaci à une faction opposée à lui et soutenue par les autorités consulaires et les conséquences graves sur la sécurité des Camerounais dans un pays quelque peu instable. Aussi en appellent-ils à l’arbitrage du président camerounais.

 


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