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Bamenda : quatre hommes arrêtés suite à l’assassinat d’un commissaire

Les personnes présumées impliquées dans l’assassinat du Commissaire de Police de la Brigade Spéciale de la sous-division de Bamenda II, M. Assilas ont été appréhendés ce début de semaine.

Bamenda
Deuil d'un soldat mort au front-DR

La nouvelle de leur arrestation a été confirmée par des sources de sécurité locales ce 06 septembre 2023. L’attaque qui a coûté la vie au Commissaire Assilas s’est déroulée le 31 août, sur la route dépendant de la jonction Ngeng à Ntamulung, dans la ville de Bamenda. La première phase de l’attaque a débuté par l’explosion d’une bombe artisanale placée sur la route, en visant préférablement un véhicule militaire en approche. Cette explosion a été suivie d’un échange de tirs sporadiques entre les forces gouvernementales et les assaillants. L’identité des agresseurs ne plus aucun doute, puisqu’ils ont revendiqué leur action dans une vidéo, se désignant comme membres de l’équipe « Retinant » et affirmant être les partisans du général Rascal d’Alou.

L’arrestation des quatre suspects a eu lieu récemment, et ils sont actuellement en cours d’interrogatoire par les autorités locales. Malgré leur mis aux arrêts, les suspects ont plaidé non coupables des accusations qui pèsent contre eux. Cet incident tragique a provoqué la peur parmi les jeunes hommes du quartier de Ntamulung, qui ont craint d’être arrêtés ou exécutés par les forces de sécurité, une pratique devenue malheureusement courante dans les régions anglophones du Cameroun en proie à des troubles.

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Une rentrée scolaire émaillé d’attaques séparatistes dans les régions anglophones

Les attaques des groupes indépendantistes opérant dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se sont multipliés ces derniers jours. A Kumba, une élève a perdu la vie le 04 septembre comme l’a rapporté Lebledparle.com. Non loin de Bamenda, ce sont deux instituteurs qui ont été abattus alors qu’il se rendaient à une réunion de préparation de la rentrée scolaire il y a quelques jours. Ces pertes en vies humaines combinées à celle du commissaire, rappelle que l’insécurité est toujours de mise dans le NOSO.

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ANDRE ONAN

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