L’idée de rassembler les citoyens à tous les niveaux de l’administration, depuis les communes jusqu’au niveau national, pour discuter de l’avenir du pays est une approche inclusive qui pourrait permettre une participation large et diversifiée à la formulation de politiques et à la réforme du système.
« On entend par états généraux de la nation, un dialogue national qui commence dans les communes pour que tous les Camerounais puissent donner leur point de vue sur ce que doit être le Cameroun de demain. Dès qu’on part de la commune, on va à l’arrondissement, de l’arrondissement on va au département, département on va à la région et de la région, on va au niveau national», déclare Jean-Marc Bikoko, Coordonateur de ce movement.
Paul Biya interpelé
L’appel à la création d’un gouvernement de transition composé de technocrates et à l’organisation d’élections libres et transparentes montre également une volonté de restaurer la démocratie et de mettre fin à la crise politique actuelle au Cameroun.
« Le gouvernement de transition constitué de technocrates permettra avec la feuille de route nationale, d’organiser les élections libres et transparentes qui nous semblent être la voie royale pour notre démocratie et pour éviter à notre pays des écueils imprévisibles. Et ceci, nous pensons qu’il n’y a que le chef de l’État Paul Biya qui peut le faire. Et il devrait le faire en urgence parce que lorsque la maison du voisin brûle, il faut savoir que la tienne peut aussi brûler», ajoute Jean-Marc Bikoko
Cependant, la mise en œuvre de telles réformes peut être complexe et nécessiter une coopération et un consensus entre les acteurs politiques, la société civile et la population en général. Il reste à voir comment cette proposition sera reçue et si elle sera mise en œuvre dans un proche avenir.