Protection contre les menaces
Djamen critique le manque de réaction des personnes visées par ces menaces tribales, affirmant qu’elles devraient prendre des mesures pour se protéger, même si la conversation était censée être privée. Il souligne que l’inaction face à de telles menaces peut avoir des conséquences graves.
Zéro tribalisme chez les Lions indomptables
Le président du parti Apar rappelle que le tribalisme n’a pas sa place dans l’équipe nationale de football, qui devrait symboliser l’unité du pays. Il met en garde contre le risque que l’inclusion de joueurs en fonction de critères régionaux plutôt que de performances dénature l’équipe nationale et la transforme en une sélection multiethnique.
Normalisation des propos tribaux
l’ancien militant et cadre du SDF, du MRC s’inquiète du fait que les propos tribaux ne soient pas sévèrement condamnés par la direction de l’équipe nationale. Il craint que cela n’ouvre la porte à d’autres actes de tribalisme et ne contribue à diviser davantage l’équipe.
Les mots peuvent conduire à l’action
L’auteur rappelle que même les actes les plus graves, comme les génocides, commencent souvent par des mots haineux. Il souligne l’importance de dénoncer et de condamner fermement de tels discours pour éviter que des actes de tribalisme ne se matérialisent.
Division au sein de l’équipe
L’homme politique met en garde contre la formation de clans au sein de l’équipe nationale en raison de ces tensions tribales, ce qui pourrait créer un chaos au sein de l’équipe.
Célestin Djamen exprime sa préoccupation quant aux conséquences du tribalisme au sein de l’équipe nationale de football du Cameroun et appelle à une condamnation ferme de tels comportements pour préserver l’unité et la cohésion au sein de l’équipe et de la société camerounaise.
Lebledparle.com vous propose le texte intégral
Si j’ai bien compris lorsqu’une une conversation privée révèle qu’on prépare votre assassinat vous n’allez prendre aucune disposition pour vous protéger sous prétexte que la conversation était d’ordre privé et qu’on ne l’étale c’est ça? Et vous porterez plainte contre votre assassin une fois dans la tombe bien entendu !!!
Zéro tribaliste chez les Lions indomptables. Depuis la création de l’équipe nationale en 1958 ça n’était jamais arrivé. Si par malheur l’auteur des propos abjects était encore convoqué en équipe nationale ça signifiera trois choses :
La première c’est que beaucoup de Camerounais ne se reconnaîtront plus dans leur équipe fanion symbole puissant de leur unité, ce qui est d’une extrême gravité. C’est à dire que désormais l’on ne pourra applaudir à la victoire des Lions que si les siens y sont représentés où ont ‘marqué » et dès lors on aura plus affaire à une équipe nationale fierté de tout une nation mais à une sélection multiethnique dont le critère numéro un n’est plus la performance mais l’équilibre régional peu importe la défaites ou les victoires..
La seconde c’est que l’équipe dirigeante en acceptant ces propos ignobles introduit le ver dans le fruit en validant que désormais n’importe quel joueur peut en faire autant sans risquer aucune sanction, même pas une simple réprimande. Résultat inévitable : bantoustisation de l’équipe nationale. J’entends aussi dire ça et là que « ooh ça se fait tout le temps dans toutes les tribus…il n’a rien fait de mal…il n’y a aucun acte de tribalisme là-dedans… » Comme si la récurrence d’un acte abject lui enlevait son caractère abject. Je tiens à rappeler que même les génocides commencent par des mots… vous voulez que je vous en donne des exemples récents ? Les gens qui disent cela doivent aussi dire « il y a trop de filles violées… c’est rien ça se passe tout le temps…on est habitué… pas la peine de punir les violeurs » ou encore les sportifs noirs sont discriminés dans les équipes européennes… dénoncer ne sert à rien » pauvres de nous !!
La troisième et pas la moins grave, c’est que les joueurs sensés se battre pour le même pays et sous les mêmes couleurs formeront des clans, source inéluctable d’un chaos lent, le pays n’avait pas besoin de ça car le football était notre dernier et précieux refuge contre l’ambazonisation de la société.
Célestin Djamen