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L’inconséquence en politique et ses dégâts
Cabral Libii commence par évoquer le concept d’inconséquence en politique, se référant à des acteurs politiques qui agissent sans tenir compte des conséquences de leurs actes à long terme. L’homme politique souligne que les dirigeants inconséquents peuvent causer des dégâts considérables à un pays et à son peuple en prenant des décisions sans se soucier des souffrances qu’elles infligent à la population.
Les deux catégories de dirigeants et l’inefficacité de la vengeance
Le député de la nation distingue deux catégories de dirigeants, ceux qui sont conscients des conséquences de leurs actes et ceux qui ne le sont pas. Il critique particulièrement la dernière catégorie, qui, en raison de son éloignement de la réalité de la vie des gens, ne perçoit pas l’impact de ses actions sur la population. Cabral Libii souligne que bien que l’on puisse ultérieurement punir les dirigeants inconséquents, cela ne réparera pas toutes les souffrances qu’ils ont causées. Il suggère que l’humiliation ou la punition ultérieure ne résoudra pas le mal infligé.
Prévenir plutôt que guérir et les conséquences durables
L’acteur politique plaide pour la prévention en politique, affirmant qu’il est crucial de ne pas laisser les dirigeants inconséquents accéder au pouvoir. Le président national du Pcrn conclut en notant que les blessures causées par l’inconséquence politique ne guérissent jamais complètement et que les dirigeants inconséquents laisseront une empreinte durable sur la société.
Dans l’ensemble, le message de Cabral Libii appelle à la prudence et à la responsabilité dans la gouvernance politique, soulignant les graves conséquences possibles de l’inconséquence pour un pays et sa population. Cette sortie intervient après la condamnation de l’ex première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba Valentin.
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Éternelle Sylvia.
Les dernières nouvelles au sujet de dame Sylvia me suggèrent une réflexion sur les dégâts de l’inconséquence.
En effet, partout dans le monde et tout au long de l’histoire, il y a eu deux catégories d’hommes et femmes de ou au pouvoir : ceux et celles qui agissaient en tenant compte des conséquences de leurs agissements sur la durée, ceux et celles qui n’en n’avaient cure.
Cette dernière catégorie est celle qui fait le plus de tort aux pays, au peuple. Tellement inconséquents, ils ne mesurent même pas la violence de la souffrance qu’infligent leurs actes aux autres. Les parois de leurs tours d’ivoire les installent dans le confort de surdité aux gémissements des masses.
Les uns sont d’une inhumanité qu’enveloppe la certitude d’invincibilité. Les autres sont d’une inhumanité inconsciente que leur éloignement de la vraie vie des gens, ne leur permet pas ou plus de lire sur les visages de ceux à qui leurs agissements infligent d’atroces souffrances.
On peut toujours les arrêter plus tard et assouvir passagèrement la soif de vengeance des populations affligées. On peut toujours plus tard les humilier aussi, les tuer même si on veut.
Mais au juste qui sont-ils in fine ? Rien que de pauvres personnes.
Sauront-elles même un jour combien de personnes elles ont détruites ? combien de vies elles ont bridé ? Non !
Leur humiliation réparera-t-elle même tout le mal qu’elles auront consciemment ou inconsciemment infligé aux autres ? Non !
Il ne faut pas laisser les inconséquents gouverner. Ici, il est même impropre de dire que prévenir vaut mieux que guérir.
En fait les blessures que les inconséquents causent à la société ne guérissent jamais.
On vivra malheureusement toujours avec. Comme de mauvais esprits, les inconséquents hanteront toujours les nations.
Hélas !
CL
