Les propos de Paul Mahel dans le cadre de l’émission « Sacrée Matin » évoque le drame survenu à Mbankolo, au Cameroun, et les questions liées à la prévention, à la gouvernance et à la gestion de la crise.
Prévention de crises
Paul Mahel souligne l’importance de la prévention comme premier élément de maîtrise d’une crise. Il déplore le manque d’outils et de dispositifs de prévention en place au Cameroun pour minimiser les crises, en particulier celles liées à des catastrophes naturelles comme le drame de Mbankolo. « Le premier élément de maîtrise d’une crise c’est la prévention… Il faut des outils et des dispositifs à mettre en place pour minimiser une crise ( vu qu’elle peut survenir à tout moment). Au Cameroun, on malheureusement aucun dispositif… », déclare Paul Mahel, Journaliste.
Gouvernance et gestion
L’homme des médias exprime des préoccupations concernant le mode de gestion et de gouvernance globale au Cameroun en relation avec la crise de Mbankolo. Ils critiquent la réponse du ministre Paul Atanga Nji, affirmant qu’elle ne montre pas de compréhension adéquate de la situation. « Il faut interroger le mode de gestion et de gouvernance globale… La sortie du Ministre Paul Atanga Nji montre qu’il ne sait pas de quoi il s’agit… », ajoute Paul Mahel.
Soutien aux sinistrés
Moussa Njoya soulève la question du soutien aux familles sinistrées. Il estime qu’en plus d’apporter des matelas aux victimes, il est essentiel de leur indiquer où elles pourront dormir à l’avenir. Cela met en lumière l’importance de la planification et de la prise en charge des personnes touchées par la crise. « Depuis qu’il y a eu le drame de Mbakolo, la logique la plus basique est que lorsqu’on apporte les matelas aux familles sinistrées est qu’on leur dise où est-ce qu’ ils vont dormir … », déclare le politologue Moussa Njoya.
Ces extraits de l’émission mettent en évidence les défis liés à la prévention des crises, à la gouvernance et à la gestion des catastrophes au Cameroun, en particulier dans le contexte du drame de Mbankolo.