Drame de Mbankolo
Il commence par critiquer la réaction commune à chaque catastrophe survenue au Cameroun. Selon lui, la tendance générale est de traiter chaque crise comme si c’était la première. Il exprime son désaccord avec la manière dont les acteurs politiques semblent exploiter ces situations pour affiner leurs armes politiques, créant ainsi un bal de vautours autour de chaque catastrophe, comme celle de Mbankolo.
« À chaque fois qu’il y’a une catastrophe, on a l’habitude faire comme si c’était la première. Et puis on assiste à un bal de vautours sur le site, vous voyez des gens qui défilent là pour affiner leurs armes politiques », déclare Saint-Éloi Bidoung dans Club d’élites sur Vision 4.
La sortie du syndicat sur les péages automatiques
L’homme politique pointe ensuite du doigt l’attention actuelle portée aux syndicats des transporteurs, les qualifiant de « coup d’État scientifique. » Il semble préoccupé par les implications de la montée en puissance de ces syndicats dans les affaires politiques, suggérant que ceux qui les laissent prospérer pourraient être complices d’un changement significatif. « Hier c’étaient les OTS, ça n’a pas abouti. Aujourd’hui, on allume les syndicats des transporteurs. Qui sont-ils ? Ce que je vois là participe d’un coup d’Etat scientifique. Si on laisse les syndicats prospérer dans ces affaires, nous aurons été complices », affirme-t-il.
« Le gouvernement du Rdpc nous a habitués à des opérations foireuses. C’est une opération foireuse », pense Saint Eloi Bidoung, à propos du projet de construction des péages automatiques au Cameroun, dans Club D’élites sur Vision4.