Le risque de propagation de la maladie est attribué à la vulnérabilité de ces zones à la contamination des eaux, liée à l’insalubrité et aux inondations causées par les fortes pluies. Les régions du septentrion, du Littoral, du Centre, et du Sud-Ouest sont particulièrement exposées à ce risque. Les conditions météorologiques actuelles, marquées par des précipitations et une humidité croissante, favorisent la prolifération de maladies telles que le choléra.
En outre, la DMN souligne que certaines régions du Nord, du Sud-Ouest, du Littoral, et de l’Extrême-Nord présentent un risque élevé de paludisme en raison de la forte présence de moustiques. En revanche, le risque de paludisme est modéré dans certaines localités du septentrion et du grand Sud, tandis qu’il est faible dans certaines villes des régions de l’Ouest et du Nord-Ouest.
D’autres maladie ne sont pas en reste
En ce qui concerne d’autres maladies, la configuration des vents et la forte concentration de particules de poussière dans l’air sont susceptibles de contribuer à la prolifération de la méningite et des maladies respiratoires. La DMN prévoit que les précipitations et l’humidité continueront d’augmenter au cours du mois d’octobre, ce qui intensifiera les risques de paludisme et de choléra dans certaines régions du Cameroun. Elle conseille à la population de prendre des mesures préventives pour se protéger contre ces maladies en cette période de conditions météorologiques particulières.