La révision du prix du fer à béton a été entériné le 21 octobre 2023. Les nouveaux prix s’accompagnent d’une réduction minimale de 23 F et d’une réduction maximale de 150 F. Toutefois, de nombreux acteurs du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) restent sceptiques quant à ces ajustements.
Les nouvelles grilles tarifaires
Selon les nouvelles grilles tarifaires, les prix du fer à béton varient en fonction de la taille, de la flexibilité et de la ville de production. À Douala, par exemple, les prix des fers à haute adhérence (FE400 et FE500) se situent entre 2 900 F et 6 750 F. Les prix ont été réduits pour les fers de 8, 10 et 12. Cependant, ces réductions sont jugées insuffisantes par certains acteurs de ce secteur économique.
Réaction des acteurs du BTP
De nombreux acteurs du secteur du BTP estiment que les nouvelles tarifications ne correspondent pas à la réalité du marché. Les quincailleries, les bureaux d’architecture et les ingénieurs du secteur critiquent le manque de pertinence des nouvelles grilles tarifaires. Ils considèrent que les prix restent élevés par rapport aux coûts réels, compte tenu de la qualité variable du matériau.
Les critiques portent également sur la qualité des barres de fer produites localement, qui ne sont pas jugées suffisamment résistantes. Les importations de fer à béton ayant été restreintes, la production locale est confrontée à des défis de qualité. Les acteurs du secteur prévoient que la flambée des prix des matériaux de construction ne prendra pas fin de sitôt, malgré les révisions tarifaires annoncées par le gouvernement.