in

Yaoundé : inauguration de la gare routière moderne d’Olembé

L’infrastructure moderne affiche fière allure, et s’étend sur plus de de 3 000 mètres carrés, constate Lebledparle.com.

Gare
Gare routière d'Olembe-DR

La ville de Yaoundé a marqué un pas significatif vers son développement urbain avec l’inauguration de la plateforme multimodale de transport d’Olembe. L’infrastructure moderne construite sur une superficie de 3 000 mètres carrés, est destinée à accueillir les agences de transport public interurbain de voyageurs opérant à la sortie Nord de la ville, cette plateforme offre un cadre amélioré pour les activités de transport au Cameroun.

Le maire de la ville, Luc Messi Atangana, a accordé un délai de 5 jours aux transporteurs pour délocaliser leurs activités d’embarquement et de débarquement vers ce nouveau site. Les transporteurs ont jusqu’au 12 novembre pour libérer l’ancienne gare routière d’Etoudi qu’ils occupent encore. Le non-respect de cette échéance pourrait entraîner la mise en fourrière des véhicules.

Pour approfondir :   «C’est en partie grâce à ma mère que je suis vierge à 32 ans », une camerounaise se confie

Les transporteurs rassurés 

Certains transporteurs ont exprimé des préoccupations liées à la sécurité sur le nouveau site, mais le maire a assuré que l’infrastructure est opérationnelle avec des mesures de sécurité adéquates, notamment l’éclairage public par Eneo et par énergie solaire. De plus, la présence de deux postes de police renforce la sécurité de la plateforme.

La Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) affirme que la plateforme multimodale d’Olembe est la plus grande de la ville, proposant des emplacements pour des agences de toutes tailles. Elle dispose également de 600 espaces marchands et de laveries modernes. Les transporteurs, regroupés sous l’Organisation patronale des syndicats des transporteurs et auxiliaires du Cameroun (Opstac), ont exprimé leur gratitude pour cette nouvelle infrastructure. Convaincu par les assurances de sécurité, ils se sont déclarés prêts à rejoindre ce nouveau site.

Pour approfondir :   Affaire Martinez Zogo : Désaccord entre le gouvernement camerounais et le MRC suite aux déclarations du ministre de la Communication

5 Comments

Leave a Reply
  1. La question qui demeure et qui exige une réponse du Maire de la ville de Yaoundé est attendue.

    Au regard de la loi de 2019 consacrant le Code général de la décentralisation au Cameroun, le transport interurbain est sous le regard du conseil régional pour la gare routière et non des mairies d’arrondissements ou mairie des villes qui ont compétence sur le transport urbain.

    L’activité de transport interurbain étant réglementé par un agrément d’exercice de cette activité signé du ministre de tutelle, alors la gare routière acceuillera quelle type transporteur ?

    La plateforme multimodale d’Olembé dans le Mfoundi à Yaoundé sera opérationnelle pour quelle occupant ? Puisque des dispositions législatives et réglementaires encadrent la profession suivant un cahier de charge du ministère des transports qui donne l’agrément provisoire ou définitive d’exercice de l’activité ?

    Alors sur la base de quelle critère sont admises les demandeurs ? Seule le cahier de charge des clauses de son occupation reste attendu car il est incompréhensible qu’un propriétaire donne à bail en location chez l’occupant sans lui faire connaître les clauses de la jouissance paisible. alors ça cache quoi exactement ?

    Dès lors, les agences de voyages et transporteurs inter-urbain desservant Bafoussam, Bamenda, Obala, Ntui, Yoko, Lena, Tibati, etc. auront pour point de départ et d’arrivée la gare routière d’Olembé, située au sein de cette plateforme multimodale.

    YBC

  2. Cette réalisation ne saurait bénéfique pour les agences déjà implantées qui sont propriétaires de Leurs domaines foncières. Il faut pas contribuer à la régression du développement de ce pays cher Supremaire

  3. C’est bon de les delocaliser mais aux regards des réalités ponctuelles que sont l’étroitesse les voies de transport dans cette périphérie et le flux de véhicules qui n’ont d’alternative de ce que c’est la seule entrée et sortie côté ouest de la ville une urgence s’impose :celle de l’imperativité d’autres routes pour essayer de réduire les bouchons aux heures de pointes pire les week-ends

  4. L’antériorité de l’un prédominant sur l’autre on ne peut avoir des véhicules sans routes,mais des routes sans véhicules car avant l’avènement de l’automobile l’homme allait à pieds .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ecole

Voici pourquoi l’éducation camerounaise est en crise selon l’ONU

Un internaute sur les réseaux sociaux

La déclaration de Yaoundé pour la régulation des réseaux sociaux en Afrique