On ne tire pas sur un corbillard
Le président du parti Apar Célestin Djamen estime que Maurice Kamto a manqué d’élégance politique envers le défunt Hubert Mono Ndjana.
« Rendre hommage à un défunt c’est témoigner de son estime, de son admiration et de sa reconnaissance à ce dernier et non pas stigmatiser ou régler des comptes post-mortem. Confondre les deux c’est pédaler dans la semoule sémantique et linguistique. De surcroît, un dirigeant politique, orfèvre en matière de tropisme ethno-idéologique, qui attend toujours de passer « le concours Bulu » et qui piétine ostensiblement la culture bantou fondée, entre autres, sur l’interdiction stricte de tirer sur une ambulance et encore moins sur un corbillard, n’est pas digne de faire de la politique. La politique est la plus haute expression de la charité humaine et nul n’a le droit de la dévoyer par des attitudes aussi déshonorantes. On vient seul au monde et on repart seul du monde avec toutes ses qualités et ses défauts. Hubert Mono Ndjana fut un Grand de la pensée sociale, il mérite notre hommage et notre considération. Il mérite même un hommage officiel Paix à son âme », écrit l’homme politique.