Le déplacement du Cameroun en Libye a été en tout point périlleux. Les Lions indomptables ont été accrochés 1-1 à Benghazi par les Chevaliers de la méditerranée. Dans les tribunes, les supporters libyens n’ont pas brillé par leur fair play : projectiles jetés sur les joueurs, lasers envoyés en direction des yeux du gardien pour le déconcentrer. En plus de ces incidents observés, Samuel Eto’o se serait également vu interdire une place à la tribune présidentielle malgré son statut de président de Fédération.
Le journaliste d’Equinoxe TV Paul Sabin Nana, témoin oculaire, relate les événements de Benghazi. « Zambo Anguissa et ses coéquipiers aveuglés par les lasers tout au long du match contre la sélection locale, hymne national du Cameroun bafoué, les lions indomptables interpellés par la tribune avec des mimes et des cris de singes, le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o interdit de tribunes présidentielles… », indique-t-il.
Le FIFA pourrait sévir
Pour l’heure, la CAF ou la FIFA ne s’est pas encore prononcé sur ces événements. Cependant, des comportements similaires lors de Sénégal-Egypte il y a un an, avait valu une sanction au Sénégal. « Lors de la phase décisive des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, les égyptiens avaient introduit une grande quantité de lasers pour éblouir les lions de la Teranga à partir des tribunes. Réponse du berger à la bergère au match retour à Dakar. Les lumières vertes sont apparues sur les visages des Pharaons, surtout durant la séance de tirs au but. Mohamed Salah, qui avait raté sa tentative, était recouvert de lumière verte avant sa frappe. Les égyptiens ont déclaré que c’était la cause de leur élimination du Mondial Qatar 2022. Ils ont souhaité en vain que la Fifa disqualifie le Sénégal. Finalement, la Fifa a sanctionné le Sénégal d’une amende de 170 000 euros ainsi que d’un match à huis clos », rappelle le journaliste.