La ville de Yaoundé a été le théâtre d’un infanticide dans une famille de du quartier Tsinga. Le dénommé Ngongang Evra Nathan, un élève en classe de 4ème Espagnol au Lycée de Tsinga, est mort des suites de violence parentale. Le jeune Nathan n’a pas survécu aux sévères corrections et aux bastonnades infligées par ses propres géniteurs.
Les faits remontent au 19 novembre 2023, selon les informations du lanceur d’alerte Paul Chouta. Les parents du jeune garçon, mécontents de son comportement, l’ont violemment battu, causant des blessures si graves qu’il n’a pas pu survivre. Malgré une prise en charge d’urgence à l’hôpital, Nathan n’a pas survécu aux traitements inhumains qu’il a subis de la part de ses parents.
Quand la violence prend de l’ampleur au Cameroun
Cet acte de violence extrême contre un enfant suscite l’indignation et la condamnation au sein de l’opinion publique. Ce d’autant plus que le 18 novembre 2023, Diane Yangwo enseignante au lycée de Nylon à Douala, est morte dans des circonstances similaires, tuée par son propre mari violent. Les organisations de défense des droits de l’enfant, ne manque pas de sensibiliser et d’éduquer les parents sur des méthodes d’éducation non violentes et le respect des droits fondamentaux des enfants. Le Cameroun a d’ailleurs célébré comme la plupart des pays du continent, la journée internationale dédiée à l’enfant africain célébrée le 16 juin de chaque année.