Le Syndicat des enseignants du Cameroun pour l’Afrique (Seca) dénonce les tentatives de saboter la grève, notamment à travers l’opération « craie morte ». Cette opération consiste en des retraits d’emploi du temps, des suspensions de salaire, et d’autres formes d’intimidation. Face à ces pressions, les grévistes envisagent désormais une grève d’usure, où ils pourraient déserteur les établissements scolaires pendant plusieurs semaines d’affilée. Ils dénoncent un climat de répression et de non-respect des accords conclus avec le gouvernement. La situation dans le secteur éducatif au Cameroun reste tendue, avec des enseignants déterminés à faire valoir leurs revendications.
Des enseignants victimes d’intimidations
La riposte gouvernementale à l’effet de dissuader les enseignants grévistes s’est fait ressentir. Les grévistes évoquent des « retraits d’emploi du temps, des suspensions de salaire, etc. Ils estiment avoir inventorié 12 formes d’intimidation sur le terrain. Face à ces pressions, ils décident de passer à la vitesse supérieure. Désormais, les enseignants en grève envisagent un appel général à déserter les établissements scolaires sur plusieurs semaines d’affilée. « Nous sommes en train d’utiliser la technique de grève d’usure, c’est-à-dire une grève qui peut s’étendre sur le temps. Cela consiste à faire une semaine de travail sur quatre par mois », a expliqué un syndicaliste ce 29 novembre sur les antennes de Radio France International.