Après la libération alléguée du Directeur de la DGRE Maxime Eko Eko et de l’homme d’afaffaires Jean Pierre Amougou Belinga, le juge d’instruction militaire Sikati dément l’existence de toute décision émanant de lui relative aux suspects Eko Eko et Amougou Belinga. Qui n’a à ce jour encore aucune ordonnance, ses investigations se poursuivant évidemment.
Pour l’homme politique Cabral Libii cette situation rend indigne le Cameroun. « Les institutions qui rendent un pays digne d’être considéré comme tel, ne peuvent être à ce point manipulées. Si l’ordonnance de mise en liberté n’est pas authentique, le procès-verbal de notification de cette ordonnance qu’on voit ici n’est donc pas authentique non plus ? Si cette ordonnance n’est pas authentique, quelle enquête est immédiatement diligentée pour traquer les auteurs de ce faux, de cet usage de faux, de ce faux en écriture publique? Ceux dont les noms figurent sur le procès-verbal de notification non authentique sont-ils déjà interrogés dans le cadre d’une enquête ? Qui prend la parole pour édifier et rassurer le peuple? Est-il donc clair que désormais chacun doit « couper sa part de pays » ? Le Gabon se rapproche… », écrit le député de la nation.
Pour le journaliste Paul Mahel « à partir de maintenant, les communiqués et autre actes administratifs écrits, lus à la radio ou à la télé n’ont plus de valeur. Si un officiel veut faire une communication, il vient lui-même lire de vive voix au stade devant nous tous ».