Un dispositif artisanal a explosé près du lieu-dit « T Junction », ravageant trois commerces et semant la panique dans cette capitale de la région du Nord-Ouest, en proie à un conflit armé. Fort heureusement, cette attaque n’a causé aucune perte en vie humaine, pour le grand bonheur des population déjà éplorée par de drames réguliers dans leur région. Un acte revendiqué Peu après les faits, le mystérieux groupe se nommant « ADF » (The Ambazonia Defence Forces) a envoyé un communiqué par mail aux rédactions locales pour s’attribuer l’attentat.
La politique de la terreur choisie par les groupes armées
Malgré leur faible capacité matérielle, ces actes violents suscitent un climat de terreur chez les populations de Bamenda. Ils montrent aussi que la stabilité est très fragile dans cette zone, malgré les récents appels au dialogue des autorités. Ces rebelles veulent clairement maintenir la stratégie de la tension par des moyens aussi vils que le terrorisme. Les forces de sécurité camerounaises sont plus que jamais sollicitées pour poursuivre et neutraliser ces criminels sans scrupules ni morale. Avant que Bamenda et sa région ne basculent dans le chaos de la violence aveugle.