Le vidéo clip du 1er single de la chanteuse Taty Eyong disponible depuis le samedi 15 avril dit long sur le talent de la jeune chanteuse, presque encore inconnue du publique.
Pendant que le Bikutsi tente de se noyer au fond de la rivière, de jeunes artistes tentent de leur côté, contre vents et marrés de sauver ce qui reste. Parmi ceux-là, Taty Eyong, qui dans son premier single officiel « C mon comme ça » que la rédaction de Lebledparle.com vous propose, revient aux sources avec un rythme chaloupé, et des paroles pleines de sagesse : Ne pas juger, accepter son prochain tel qu’il est avec ses qualités et des défauts. Originalité, couleurs et rythmes bantous sont au rendez-vous de la version vidéo dans laquelle elle tente de faire la promotion de la tolérance.
Ces 4min 30 sec. que nous livre cette danseuse et fondatrice de la compagnie de danse Jade – qui reste l’une des références dans la ville de Yaoundé – sont pleines d’émotions contagieuses et de sentiments nostalgiques et font revivre assurément aux passionnés de Bikutsi, le rythme ancien joué par un orchestre de Mendzan. Malgré son zeste de modernité, la guitare électro-acoustique, les différents pas de danse mais surtout le décor que nous offre Taty Eong et le reste, on se replonge dans ce que nous offrait Messi martin dans les années 70 en pleine forêt équatoriale.
À un peu moins de 29 ans, la danse et la chorégraphie, font de Taty Eyong, une artiste dont les prestations artistiques donnent aux spectateurs, le sentiment d’un diamant savamment taillé. La preuve, elle a toujours suscité l’admiration de ses illustres aînés à l’instar de Manu Dibango, Anne-Marie Nzie, Henry Njoh, André Manga, Belka Tobis, Sanzy Viany… avec lesquels elle a partagé la scène. Dans cette vidéo unique et sans pareille, avec un contexte d’africanité et des antiquités…, elle remet ca devant les caméras du camerounais Adah Akenji.
https://www.youtube.com/watch?v=rSgpqWmfDHA