La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions économiques majeures dans le monde entier. De nombreux pays ont été contraints de mettre en place des mesures de confinement et de restriction des déplacements, ce qui a entraîné une baisse de la demande et des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement. Bien que l’économie mondiale se soit peu à peu remise de ces chocs, le rapport de l’ONU souligne que la reprise sera plus lente que prévu.
L’un des facteurs contribuant à ce ralentissement est l’incertitude persistante entourant la pandémie de COVID-19. Les variants du virus continuent de se propager et il est difficile de prédire l’évolution future de la situation sanitaire. Cette incertitude pèse sur la confiance des consommateurs et des investisseurs, ce qui limite la reprise économique.
De plus, le rapport souligne également les inégalités croissantes entre les pays et au sein des pays. Les pays à faible revenu ont été particulièrement touchés par la pandémie et leur capacité à se remettre de la crise est limitée. Les inégalités socio-économiques se sont aggravées et pourraient entraver la croissance économique à long terme.
Le rapport de l’ONU met également en évidence l’importance de la coopération internationale pour stimuler la reprise économique. Les gouvernements doivent travailler ensemble pour mettre en place des politiques coordonnées et des mesures de relance économique efficaces. Il est essentiel de soutenir les pays à faible revenu et de promouvoir une croissance économique inclusive et durable.
Le rapport de l’ONU prévoit un ralentissement de la croissance économique mondiale en 2024, avec un taux de croissance estimé à 2,4%, inférieur au taux de 3% enregistré avant la pandémie. Les incertitudes persistantes liées à la pandémie de COVID-19 et les inégalités croissantes entre les pays et au sein des pays sont autant de facteurs qui entravent la reprise économique. Une coopération internationale accrue est nécessaire pour stimuler la croissance économique et promouvoir une reprise durable.