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Surprenante révélation de Camus Mimb sur Kardinal Aristide 1er « il n’était pas humoriste…C’était un critique social»

Mort ce 14 janvier 2024, Kardinal Aristide 1er a plongé l’industrie du divertissement et des médias dans une profonde douleur. Le journaliste Martin Camus Mimb s’est permis une importante révélation pour saluer la mémoire de Kardinal Aristide 1er.

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Hommage « Kardinal »

Comme à son habitude, c’est sur le compte Facebook de Martin Camus Mimb qu’il a formulé ses premiers mots en hommage au légendaire Kardinal Aristide 1er. Il a d’abord voulu apporter une précision au sujet du registre dans lequel beaucoup le classent «  Contrairement à tout ce que je lis, il n’était pas humoriste. Bon…enfin ! Il fallait trouver un terme compréhensible par tous pour le qualifier. », constate Martin Camus Mimb. Et de préciser  « Mais il était issu de cette école de la satire qui nous a bercé tous dans le programme radiophonique à succès de la FM 105 à Douala « Sucré Salé Pimenté » sous la férule de Jacques Logmo. » révèle Martin Camus Mimb.

 

« C’est là qu’il s’est créé le personnage religieux portant le manteau de Mgr Christian Tumi à l’époque très critique d’où son nom « KARDINAL ». Ses messes du dimanche à l’antenne, étaient des liturgies décapantes de la société, où les versets comportementaux, rivalisaient avec les épîtres de la gouvernance, qu’il passait au scanner d’un humour jaune, qui faisait trembler les ondes d’une radio d’Etat, une sorte de « Tintamarre » moins savant, pouvant arracher la larme ou le sourire. », se souvient le journaliste dans la publication parcourue par Lebledparle.com .

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Ses talents d’improvisateurs étaient à lui en croire sans pareils « Il pouvait t’improviser une « Dictée », avec des personnages comme « NGO NTOUMA », ethniquement marqués, mais socialement illustratifs de la déchéance sociétale, mais qui n’atténuaient que le côté satirique d’un contenu de dictée déchirant. Lorsque le KARDINAL a décidé de s’occuper de la cathédrale cathodique, il est resté dans sa liturgie satirique, en tournant au bien, tout ce que la société avait de mal. », évoque Martin Camus Mimb. Et pour convaincre l’opinion qu’il n’était pas un simple humoriste, voulait simplement faire rire, le journaliste dévoile son projet artistique « C’était un critique social qui se cachait derrière les costumes d’humour, pour mieux échapper à ces colères inutiles qui voient la rébellion partout où la réalité dénoncée dépassent l’entendement. Et il a réussi. Mais c’était le dernier des mohicans de cet humour savant qui avait davantage sa place dans les médias que sur les planches du gombo. » Tranche Martin Camus Mimb    Il est convaincu qu’on verra très peu s’arrêter pour honorer son génie unique et rare. Avant signer d’un ton humoristique « Ton frère du sous manguier de la FM 105, dont la sève sur nos pantalons, a fini par nous offrir cette attention qu’on réclamait, inaccessible et finalement banal. Puisque tu as fini dans la maison qui nous imposait cette promiscuité. Nous avons donc réussi ! Et c’est…. Biennnnnnnnnn! », a écrit Martin Camus Mimb.

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