Les hommes de ce flic ARISTIDE AYISSI, COMMISSAIRE DU 2E ARRONDISSEMENT DE YAOUNDÉ ont brutalement interpellé le 4 septembre dans la nuit dame Lucrèce Ngono Obia, commerçante au marché Mokolo de Yaoundé et mère de sept enfants. Elle a été jetée dans une cellule du commissariat.
S’il est un véritable serpent de mer de démontrer qu’elle a été violée pendant sa garde à vue, comme elle le clame à qui veut l’entendre, il est cependant établi qu’elle a été jetée dans une cellule infecte qu’elle partageait avec des hommes, à en croire notre confrère Le Messager qui revient sur l’affaire dans son édition du 4 décembre 2012. La même source précise que le certificat médico-légal atteste que cette mère de famille «a subi des sévices corporels et physiques en milieu carcéral». Et «elle se plaint de douleurs pelviennes et épigastriques…».
Le chef de cette unité de police manifestement «gardien de la paix» d’une autre époque a beau minimiser les cris de détresse
de cette femme, c’est la réputation d’une police camerounaise qui se veut «citoyenne et moderne» qui est profondément entamée. Le chef de l’Etat vient de réorganiser ce corps. Avec plein de récompenses. Mais aussi avec de lourdes sanctions en cas d’indélicatesse.