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Après Ngoulmakong dans le sud, 7 nouvelles usines de manioc en gestation au Cameroun

A travers cette initiative, le pays souhaite sortir de la dépendance à l’importation de la farine de blé.

Mbong

Le Cameroun souhaite accroître la transformation locale du manioc. A ce titre, sept nouvelles usines de transformation pour la production de farine panifiable de manioc sont annoncées dans plusieurs villes, dont Batchenga, Lobo, Dibombari, Mvangan au cours de cette année. Le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Gabriel Mbaïrobe, a révélé cette information la semaine dernière lors de l’inauguration de la première usine à Ngoulmakong, dans la région du Sud.

Le discours du Minader

Selon le ministre, cette expansion de la transformation du manioc s’inscrit dans le cadre de la politique de substitution aux importations énoncée par la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30), la feuille de route décennale du développement du Cameroun. L’objectif spécifique concernant le manioc est de produire une quantité significative de farine panifiable à partir des tubercules cultivés localement.

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Actuellement, le potentiel de production de farine panifiable de manioc au Cameroun est d’un million de tonnes par an, avec une production de tubercules de six millions de tonnes. Cependant, ce potentiel n’est pas pleinement exploité. L’usine de Ngoulmakong, bien que capable de produire 550 tonnes par mois (soit 6 600 tonnes par an), est encore loin de représenter une part significative de ce potentiel. L’installation de sept nouvelles usines de transformation vise à remédier à cette situation.

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